Cela doit bientôt faire trois heures que tu es réveillé, tu ne regardes jamais trop ce genre de détail quand tu ouvres un œil, après tout ce n’est pas comme si tu avais de quoi te presser, tu n’avais pas de cours à donner aujourd’hui et ta soirée au club de strip-tease n’était pas avant 23h, alors tu avais le temps de te concocter un bon petit plat pour toi et ton colocataire à midi, enfin surtout quand il daignerait lever ses fesses de son lit pour venir voir s’il y avait toujours de quoi manger. Il avait surement dû faire une fête la veille, car habituellement il ne dormait pas aussi tard, ou alors tu ne faisais pas trop gaffe. Tu entends finalement un miaulement de la part de Flash, tu souris en coin en sachant très bien que ton chat est en train de réclamer des caresses et de l’attention à ce cher Forest, celui qui t’a offert une chance de repartir de zéro suite au divorce avec ton ex-femme. « Flash, arrête de faire ton chieur, tu veux ? » Tu l’amadoues grâce à quelques croquettes puis tu lui fais plusieurs caresses avant de le laisser vagabonder dans l’appartement. Tu regardes le beau brun venir s’installer, en boxer, car c’est important de préciser que ton coloc’ est très sexy et a l’air d’être bien membré, face à toi pour finalement te lancer un de ces typique j’ai la dalle. Tu ris alors, continuant de préparer ton petit plat puis finalement tu l’écoutes te parler, t’es pas très bavard par moment et c’est un peu le cas à présent. Tu lui tournes le dos quand il t’annonce que ce soir il fait la tournée des bars à strip-tease pour un enterrement de vie de jeune fille. Tu te mets à déglutir, essayant d’agir comme s’il n’allait pas tomber sur toi d’ici une dizaine d’heures. Tu éteins tous, va sortir deux assiettes, les couverts et tout le tralala puis une fois la table mise tu t’installes à ses côtés, lui souriant comme si de rien n’était. « Je vois que tu vas bien t’amuser ce soir, c’est cool. » Dis-tu simplement, prenant tes couverts en ajoutant. « J’espère que ça te plaira, c’est un gratin de pâtes aux légumes et viande hachée, c’est la première fois que j’en fais alors j’espère que tu ne seras pas malade avec… » Tu ris puis finalement tu te prends un bout, soufflant dessus puisque le plat sort du four, et une fois assez refroidi tu le manges, prenant ton temps pour goûter, le tout en attendant la réaction de ton ami. « Alors, t’es encore vivant ? » Demandes-tu alors que tu prends déjà une seconde bouchée.

Tes sens sont en ébullition. L'odeur qui s'échappe du plat que prépare Major est tout simplement délicieuse. D'ailleurs, tu es tellement obnubilé par cette fragrance que tu en oublies ta politesse. Tu pourrais au moins mettre la table. Mais non... Tu laisses ton colocataire tout faire sans bouger le petit doigt. Tu t'en veux de penser que c'est génial de se faire servir. Tandis que tu parles, tu le vois te tourner le dos, ne te doutant pas une seule seconde de son malaise. Malgré toi, tes yeux voguent jusqu'à son postérieur que tu te surprends à trouver très agréable à regarder. Tu secoues la tête pour te sortir cette drôle d'idée du crâne. C'est là qu'il vient s'installer à tes côtés et définit son plat d'une drôle de manière. " J'adorerais qu'il me rende malade. Ça me ferait une super excuse pour éviter l'enterrement de vie de jeune fille. " Tu souris. Tu ne penses pas vraiment ce que tu dis. En réalité, tu vas sans doute t'amuser à cette soirée. C'est juste que t'es un peu vexé d'être le seul mec invité à une soirée de nanas. T'es pas la bonne copine, bordel de merde. " Mais connaissant tes talents de cuisinier, j'en doute. " Ta fourchette s'attaque déjà à ton assiette. C'est parfait. " Il faudrait que tu me donnes des cours de cuisine. Dans cette recette, je me serais sans doute arrêté à l'étape de la cuisson des pâtes. " Tu rigoles franchement. Parfois, quand tu fais des blagues, tu es ton meilleur public. Quand tu te rends compte que tu n'arrêtes pas de parler de ta petite personne, tu décides de questionner un peu ton colocataire. T'es du genre curieux. " Et toi, quoi de prévu ce soir ? " Tes yeux bleus se posent sur le visage bronzé de Major. Tu trouves qu'il a une bonne tête. Il a un capital sympathie impressionnant. Puis t'as senti que le courant passait tout de suite entre vous. Vous ne connaissez pas encore grand chose l'un de l'autre mais finalement, vous avez tout le temps pour vous découvrir.

Pour toi la cuisine a toujours été un moyen de t'évader quand dans ta vie quelque chose n'allait pas. Il y avait la cuisine mais aussi la musique. Mais tu n'avais pas vraiment une réelle préférence toi tout t'allais bien. Finalement, une fois la table installée et le repas servis, tu t'installes à ton tour et tu souris en coin à ses mots, ajoutant. "Pourquoi tu y vas alors? Quelque chose me dit que tu rêves d'être le centre d'attention, non?" Tu dégustes alors ton plat et tu acquiesces ce que viens de dire ton ami, c'est sur que tu ne risques pas d'empoisonner qui que ce soit étant donner que tu goûtes toujours tes plats faudrait pas qu'un de tes amis se retrouvent intoxiquer ou pire. Tu continues de manger et tu fixes le plus vieux, hochant la tête. "Je sens que tu me propose un défi là, mais je veux bien m'y atteler !" Tu t'attends déjà au pire avec lui, genre à brûler un repas ou encore mettre la cuisinière en feu. "On commencera par un classique, spaghetti bolognaise ça te va?" Tu souris doucement puis tu finis petit à petit ton assiette, buvant ton verre en demandant à ton voisin si lui aussi souhaité boire quelque chose. Il te demande ce que tu as de prévu pour ce soir. Tu déglutis à nouveau. Tu hésites entre lui mentir ou alors lui dire un semblant de vérité. Tu optes pour un semblant de vérité, l'honnêteté avant tout. "Et bien je travaille, bouleau de nuit donc je rentrerais sûrement à la même heure que toi." Tu acquiesces et une fois vos assiettes finies tu débarrasses la table pour tout mettre dans l'évier. "Tu as quelques choses de prévu en attendant ta soirée?" Peut-être pourriez-vous faire un truc ensemble, un jeu ou alors tout simplement papoter. Tu te mets déjà à attaquer la vaisselle lavant assez rapidement ce qui t'as servis à faire ton plat et à le déguster.

" Alors je te demande de ne pas faire en sorte de mourir et d'aller à cet enterrement de vie de jeune fille dans ce cas. " Dis-tu alors que tu lui lances un petit sourire en coin. Tu te souviens alors que l'appartement n'est pas vraiment à ton colocataire, mais à ses parents et tu te mets donc à acquiescer d'un hochement de tête, le fixant de tes yeux bruns. " Je promets de rendre la cuisine de ta mère dans le même état que je l'aurais trouvé, c'est à dire impeccable. " Tu lui sers un verre, terminant le tien en deux gorgées, puis finalement tu te mets petit à petit à débarrasser la table, démarrant la vaisselle pour ainsi rendre l'endroit un peu moins bordélique. Tu es surpris par les questions que te pose ton colocataire, après tout depuis votre colocation il ne s'est jamais vraiment intéressé à toi alors tu trouves ça bizarre, mais néanmoins tu essaies de trouver un truc potable à dire. " Eh bien, ce n'est pas très excitant, mais je suis caissier à la station-service pas loin d'une boîte de nuit, voilà. " Tu ris alors doucement, espérant que le brun à tes côtés n'ait pas remarqué ton malaise puis tu termines petit à petit la vaisselle, remarquant qu'il te donne un coup de main, ce qui n'est pas négligeable soit dit en passant. " Non, pas vraiment. Surtout étant donné que je compte faire pareil, alors. " Tu ris avec lui et finalement tu hausses les épaules, essuyant tes mains et faisant le contour de l'îlot. " On peut regarder ce qui passe à la télé ou encore faire à manger ou encore apprendre à se connaître, je n’ai pas trop d'idées pour être honnête... " Tu secoues la tête, comme désespéré par toi-même puis finalement tu te sors une tasse, ayant comme but de te faire un café. " Tu en veux un? " Proposes-tu au jeune brundinet qui ne cesse de te regarder.