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 |  Sujet: ayrton - l'art de la guerre. Mar 9 Fév - 9:03 | |
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ayrton jeffrey
≈ LOIN DE TES YEUX, LES MIENS NE VOIENT PLUS RIEN. ≈NOM : jeffrey, patriarche que tu portes avec respect mais dont tu t'évertues à ignorer le sens. tes parents en sont fiers, pourtant, de votre patronyme. et toi, toi tu ne fais que le souiller. PRENOM : ayrton, c'est atypique, c'est original. ça te donne un côté marginal que tu cultives avec brio, une manière comme une autre de te démarquer du lot. ÂGE : tu viens tout juste de souffler tes trente-trois bougies, tu agis pourtant comme si tu en avais dix de moins. l'armée te les a arrachés. PROFESSION: ancien soldat, tu n'as pas su te reconvertir suite à ta blessure. une balle perdue, une jambe fichue, de la rééducation, des médicaments et de l'alcool. depuis, tu participes à des combats clandestins avec une jambe en carton, tu gagnes de quoi payer ton loyer et les médocs que tu continues à prendre. ORIGINES : américain pure souche, dans les plus vieilles traditions de ce pays conformiste. ORIENTATION SEXUELLE : l'expérience parle pour toi. t'as tout essayé, parce que t'as déjà tout vu. STATUT CIVIL : célibataire, dieu sait pourtant que son nom est tatoué sur ta peau. CARACTERE : rancunier, rabougri, de mauvaise foi et insupportablement agaçant. mauvaise humeur constante, remarques cyniques et déplacées, franchise coupante et honnêteté cinglante. t'es pas de bonne compagnie, mais t'es pas non plus du genre à rester seul. GROUPE : samantha jones. AVATAR : garrett hedlund. CREDITS : garrett hedlund tumblr. le grand amourles bombes explosent autour de toi, t'y vois plus clair. trop de poussière, trop de cris. tu comprends plus le sens de ces batailles mais tu t'y résous, sans en avoir le choix. tu tiens ton arme avec ardeur, persuadé qu'elle sera ta planche de salut. tu observes ton coéquipier, un simple signe de tête et t'as pigé. t'as redressé ton corps, t'es sorti de ta cachette et t'as visé. un mort, puis deux, puis trois. tu tires, sans imaginer un seul instant les dégâts que les balles peuvent causer sur ton âme, sur ton esprit. tu tues, parce que t'as été engagé pour ça, tu t'es engagé pour ça. et tu hurles, tu hurles l'amérique, tes convictions et tes valeurs. tu hurles l'espoir, tu hurles ton patriotisme. tout explose autour de toi, tu ne vises pas, tu te contentes de tirer dans le tas et puis, ça arrive sans que tu le prévois. ça te déchire le muscle, ça te scie la jambe et tu t'écroules. une balle perdue. la douleur est cinglante, tu te rappelles le chaos, tu te rappelles les cris de ton partenaire et sa présence, son regard, ses bras qui te soulèvent pour te mettre à l'abri. tu te souviens du bruit, de la poussière sur tes lèvres, des larmes à tes yeux et puis, le néant... et lorsque tu te réveilles, trois jours se sont écoulés.
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l'armée, ça change les hommes. on y part avec l'espoir de changer les choses, de servir notre pays et on en revient détruit. toi, t'y as pas manqué. une seule balle perdue qui s'est logée dans ta jambe, et des années de rééducations. plus de sport, plus de marche, juste une chaise roulante et l'espoir qu'un jour ta vie reprenne là où tu l'avais abandonnée avant de partir. tes parents t'en ont voulu, ta soeur aussi. eux, ils étaient contre, ils voulaient pas que tu partes. dans ta famille, on attendait de toi que tu fasses des études, comme elle, comme juliette. toi, tu voulais servir ton pays. au final, t'as fait que perdre tout ce qui pouvait avoir un prix à tes yeux. t'es parti vivant, t'en es revenu mort. et t'as mis du temps à la chercher, cette étincelle de vie. du temps.
{...}
la douleur fuse dans ta mâchoire alors que le sol se dérobe sous tes pieds. tu accuses le coup, tu te redresses difficilement sur tes jambes, pourtant. mais t'as l'habitude, à présent. cogner, ou être cogné. tu rends les coups, même si ta langue saigne et que tes lèvres sont contusionnées. tu vois plus que d'un oeil et ta vision déjà se trouble, la douleur fuse dans ton ventre, ton estomac se serre et encore une fois, le sol chaloupe et tu verses. t'entends plus rien, juste l'imbécile d'arbitre qui compte ; un, deux, trois... et tu t'évanouis.
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personne ne peut se vanter d'avoir la clé du bonheur, c'est bien connu. alors forcément, après ta rééducation et tes séances chez les physio, après avoir vu la déception dans le regard de tes parents et avoir éprouvé de la jalousie envers ta soeur, tu t'es enfermée sur toi même et sur le fond de tes verres. l'alcool est un remède universel. et puis, t'as découvert ces combats clandestins, et t'as décidé d'y participer. c'est ça, ton étincelle, celle que tu cherchais. c'est en prenant des coups que tu réalises le prix de ton existence. t'es pas fier d'être cette loque de trente piges qui se bat pour payer son loyer, mais t'as rien trouvé de plus intelligent à faire que mettre ta vie en danger pour enfin la savourer. ton coeur marche à l'envers, parfois au ralenti. et ta vie, elle, encaisse les coups du mieux qu'elle peut.
psy, amour et confusion fancy, vingt-six ans.
Sur internet, mon pseudo est fancy. Dans la vie réelle, j'ai vingt-six ans (bientôt, aïe). Comment avez-vous connu le forum ? shhhhht. Avez-vous autre chose à évoquer concernant le forum ?  . Sur le forum, mon activité sera de 4/7. |
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