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| Destructive explanation (pv) | |
| Auteur | Message |
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Invité
| Sujet: Destructive explanation (pv) Ven 12 Fév - 23:36 | |
| Oscar & Daniel ≈ Destructive explanation ≈ Les yeux rivés sur son ordinateur, Oscar n'arrivait plus à travailler. Il était tard, il devrait sûrement rentrer mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas. La lumière dans le bureau d'à côté était le signe qu'il n'était pas le seul à veiller tard. Cette lumière qui était la raison de sa présence à cette heure. Levant les yeux, il vit passer son collègue, qui venait saluer le boss avant de partir. Voilà maintenant quelques jours qu'Oscar attendait ce moment, ce moment où il se retrouverait seul avec lui. Il ne voulait pas faire ça ici, il ne voulait pas discuter de ça ici mais il n'avait pas d'autres endroits. Rien de tout ça n'aurait dû arriver, ils n'en seraient pas là. Ils n'en seraient pas à ne pas pouvoir se regarder dans les yeux quand ils étaient dans la même pièce, à se raidir dés que l'un était trop proche de l'autre. C'était dur et c'était de leurs fautes, à tous les deux. Non, c'était de sa faute, à lui. Les choses étaient claires après ce... dérapage. Ils feraient comme si rien ne s'était passé. Oscar avait accepté la sentence, il n'avait pas pleuré, rien. Il l'avait accepté et était prêt à passer à autres choses. Jusqu'à la semaine dernière. Jusqu'à ce qu'il sente de nouveau les lèvres de son patron contre les siennes. Il ferma les yeux, en y repensant. Il ne fallait pas qu'il se laisse distraire. Sauvegardant le programme, il ferma l'ordinateur et attrapa sa veste. Sortant de son bureau, il se dirigea vers celui de Daniel. Inspirant, il frappa à la porte déjà ouverte.
Leurs yeux se croisèrent. Gêne. Oscar soupira, tout en fermant la porte derrière lui. « Est-ce que tu aurais une minute ? Je crois qu'il faut qu'on parle... » Il le savait tous les deux qu'ils devaient parler. Aucun des deux n'avaient fait le premier pas et, avant de devenir fou, Walcott avait décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce n'était peut-être pas la meilleure solution mais que pouvait-il faire d'autres ? Attendre. Attendre que son boss arrête de le fuir et décide de prendre son courage à deux mains pour venir lui parler ? Il le fuyait et si ça arrangeait Oscar au début, maintenant ça le dérangeait. « Écoutes, je veux pas qu'on se prenne la tête mais je... » commença-t-il avant de s'arrêter. Mais il quoi ? Il soupira. Il avait pourtant répété la scène dans sa tête mais maintenant qu'il était en face de lui. « J'ai besoin de comprendre, tu comprends ? On était d'accord et puis, tu... » Une nouvelle fois, il s'arrêta. Tu as gentiment glissé ta langue entre mes lèvres. C'est ce qu'il aurait dû dire mais il n'en avait pas le courage et il avait encore assez de tact pour éviter ce genre de commentaires. Croisant les bras, il prit appui contre l'une des armoires. Il était décidé à ce qu'ils en discutent ce soir et à empêcher Daniel de s'enfuir s'il le fallait. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Destructive explanation (pv) Sam 13 Fév - 8:44 | |
| « ... Oui, trésor, je sais. Je te promets que ce week-end, je travaille pas, je resterai à la maison et on passera deux jours fantastiques ensemble. Quand je rentrerai ce soir, je pense que tu seras déjà couché et n'oublies pas de dire à Maman que je rentre pas manger, ce soir. Je t'aime. » finit-il par dire, avant de raccrocher le téléphone, lâchant un bref soupir embarrassé. Les aléas de la vie, et du travail. Il arrivait par moments que Daniel doive rester jusqu'à très tard au travail, mais dans ces cas-ci, il veillait toujours à appeler sur le téléphone fixe de la maison, afin de pouvoir parler à son fils, que ce dernier lui raconte sa journée à l'école. Il avait accentué son Je t'aime, parce qu'il se rendait compte avec horreur que s'il rentrait régulièrement le soir tôt à la maison, ce n'était pas pour son épouse, mais uniquement pour son fils. Elle devenait accessoire. Mais il ne devait plus penser à la maison, ni à la famille, seulement au travail. Déposant son téléphone dans un des tiroirs de son bureau, il se remit au travail, fixant son ordinateur pour se concentrer. A cette heure-ci de la soirée, tout le monde devait avoir débauché, peut-être quelques uns sur les doigts d'une main qui restaient travailler, comme lui, car rien d'assez puissant les attendait à leur maison, ou ils avaient peur. Cette entreprise, c'était aussi comme une petite (plutôt grande) famille, certains n'hésitaient pas à veiller ou à venir tôt le matin pour travailler car chacun aimait être ici et c'est ce qui important.
Alors qu'il venait à peine de reprendre l'acheminement de son travail, il entendit toquer à la porte, grognant légèrement. Il releva les yeux, croisant ceux d'Oscar. Forcément. Bordel, ce n'était pas le moment, ils pouvaient discuter plus tard, ailleurs même mais le jeune ingénieur en avait décidé du contraire. C'était Daniel, le patron, lui qui décidait ce qu'il voulait faire, pouvant accepter ou congédier chacun de ses employés. Il n'avait même plus la foi de travailler aujourd'hui. « Vas-y, je suis tout à toi. » déclara-il, en guise d'acceptation, prêt à l'écouter. Puis, l'instant d'après, il se rendit compte de la mesure de ses propos et de leur ambiguïté, baissant légèrement la tête, honteux de ce qu'il venait de dire. Qu'il était con et irréfléchi, parfois. Essayant de garder un visage totalement neutre et impassible, il écoutait avec attention ce que le jeune brun avait à lui dire. Il voulait parler. Fronçant ses sourcils, au fur et à mesure des dires d'Oscar, le patron les conclurent avec un « Je... ? » Il ne savait pas où il voulait en venir. « Tu peux être plus explicite ? » Il feint, il ment, fait l'innocent, comme s'il n'avait pas compris de quoi voulait parler Oscar. De leur nuit, jusqu'au baiser échangé il y a quelques jours. Ce baiser, il en avait eu besoin, c'était comme une envie irrépressible chez lui, ne pouvant faire autrement car il en désirait tellement qu'il lui avait volé soudainement, comme cela, au travail, puis partant l'instant d'après, regrettant complètement son geste. « Ecoute, je pensais avoir été clair. Ce qu'il s'est passé la dernière fois, c'était... C'est passé. Mais cela ne doit pas se reproduire. Tu es mon employé, et moi, je suis marié, j'ai une femme, un fils et c'est tout. Je vois pas ce dont tu veux parler. C'est non-négociable. » Il ne voulait pas parler de l'épisode du baiser, sachant que c'était un nouveau dérapages et qu'il savait en son for intérieur qu'il y en aurait d'autres. |
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| Sujet: Re: Destructive explanation (pv) Sam 13 Fév - 9:49 | |
| Oscar & Daniel ≈ Destructive explanation ≈ La situation ne pouvait pas être plus embarrassante. Oscar n'avait aucune idée de ce qu'il voulait entendre de la part de son boss. Bien qu'il savait qu'ils avaient pris la bonne décision, une part de lui était frustré. Il n'avait pas l'habitude de se retrouver dans ce genre de relations. A vrai dire, il n'avait pas eu énormément de relations avant. C'était ses robots et c'est tout. Il en avait repoussé des mecs et des nanas à cause d'eux. Il se sentait plus à l'aise avec des machines qu'avec des êtres humains et en voyant la réaction de Daniel, il comprenait pourquoi. Est-ce qu'il le faisait exprès ? Pourquoi avoir besoin d'être explicite ? Fronçant les sourcils, Walcott avait la désagréable impression qu'il se moquait de lui et ça, il ne le supportait pas. « Fais pas l'innocent, tu sais très bien de quoi je parle... » C'était lui le coupable, pas Oscar. La seule chose qu'il pouvait se reprocher, c'était d'y avoir répondu. Mais en même temps, comment aurait-il pu faire autrement ? Il en rêvait de ses lèvres, depuis cette nuit. Il restait un être humain avec ses faiblesses. Et il fallait croire que l'une d'entre elles était assise sur ce fauteuil.
Il voulait juste une explication, il ne voulait rien d'autres. Que ce soit concis ou long, peu importe. Mais la mauvaise foi de Daniel allait remettre en cause sa bonne volonté pour que la discussion soit cordiale. Se redressant, il ne put s'empêcher de rire. « Attends, c'est à moi que tu dis ça ? De nous deux, je crois que je suis le seul à avoir respecté ce que tu voulais... » Il allait l'accuser de l'avoir embrassé aussi ? Quel manque de courage. Traynor lui avait montré de meilleur visage. « On était d'accord pour oublier ce qui s'est passé. Jusqu'à ce que Monsieur décide de venir chatouiller mes amygdales avec sa langue la semaine dernière... » Bon, et bien finalement, il l'avait dit. Mais l'agacement en était la cause. Il ne pouvait décemment pas laisser le brun s'en tirer comme ça. « Pourquoi tu m'as embrassé ? Tu voulais quoi ? Un dernier souvenir ? » Il était marié, il avait un petit garçon, qu'est-ce qu'il voulait ? Il lui donnait de faux espoirs, de cruels espoirs en agissant de la sorte. Il avait l'impression qu'il jouait avec lui et il n'y avait pas plus désagréable. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Destructive explanation (pv) Sam 13 Fév - 11:06 | |
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Le ton était monté, les nefs commençaient à lâcher, et la fatigue de veiller n'y était peut-être pas pour grand chose. Si le ton d'Oscar était cordial, il devenait à présent sévère et remonté. Et comme une contamination d'un virus, Daniel commençait aussi à être affecté par cette atmosphère. Il ne pouvait le nier d'avantage, Oscar savait de quoi ils parleraient, c'était de ce baiser, c'était de cette nouvelle erreur, ce qui lui avait pris comme ça, sans se poser aucune question, une erreur basée sur l'envie et le désir, une erreur incontrôlable, guidée par les pulsions. Oscar ne semblait pas le comprendre ainsi. Il ne faiblirait pas, pas cette fois, et remontant vivement la tête, il lui adressa un regard sérieux et froid, prêt à ne pas se faire démolir par le jeune employé. Agacé par le ton d'Oscar et la tournure vers laquelle les choses se dirigeaient, Daniel se leva bien vite de son siège pour pouvoir faire face à son partenaire, en hauteur. « Je-C'était un dérapage, okay ? C'était juste une erreur. Je n'aurai pas dû et je m'en excuse. On peut juste passer à autre chose, c'était juste un putain de baiser, okay, me demandes pas d'explications, je n'en aurai pas à te fournir. » dit-il, en finissant par taper du poing sur le bureau, énervé de son propre comportement, de son impulsion qui lu coûtait cher, l'emmenant dans une situation qui était loin de le mettre à l'aise. Il ne voulait pas se disputer, ni même se prendre la tête avec Oscar, il ne voulait rien qui entache leur relation mais ce qu'il s'était passé ressemblait vivement à une bombe qui allait exploser et blesser ceux qui les entouraient.
Pris par l'émotion et la fatigue, Daniel se détendit quelque peu, fixant un point fixe dans le vide, comme si ses pensées s'étaient embrouillées, comme s'il ne savait plus quoi dire, aucune explication rationnelle ne vint à lui. « J-je sais vraiment pas pourquoi je t'ai embrassé l'autre jour. C'est, c'est juste que j'avais envie. J'-'avais vraiment envie, j'avais ce putain de désir en moi qui voulait retoucher à tes lèvres. » A bien plus encore mais le lieu du travail l'avait empêché à aller plus loin et pourtant, de nombreuses fois, il se remémorait ses lèvres qui parcouraient chaque parcelle de sa peau, la caressant avec désir et passion, mordant ces tétons, descendant plus bas après, veillant à ne pas oublier aucune parcelle. Les lèvres, c'était une sorte de lot de consolation de quelque chose qui ne pouvait et ne devait pas avoir, une récompense à demi-teinte. « J-je reste sur mes positions, okay. Et je pense que là, on est tous les deux fatigué alors on va arrêter là, on va rentrer chez nous et se coucher. » A l'évocation de ce mot, il fit le lien avec cette nuit, à coucher ensemble. Dans le même lit, sa peau brûlante contre la sienne qui ne réclamait que d'assouvir un désir passionnel, interdit et totalement grisant. Abaissant le capot de l'ordinateur pour le fermer, il rangea son siège. Il prenait la fuite, il voulait mettre un terme à toute cette folie et partir était comme la meilleure des solution. « S'il te plait, pars. » En traduction, c'était : s'il te plait, restes, embrasses-moi, câlines-moi, déshabilles-moi, fais moi l'amour mais s'il te plait, ne pars pas, ne m'abandonnes pas, car j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tout ton être, Oscar, de ton corps, de tes baisers, de tout.
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