NOM : Walcott. PRENOM : Oscar Dalton. ÂGE : 26 ans. PROFESSION/ETUDES : Ingénieur en Robotique, diplômé de MIT. ORIGINES : Américain du côté de son père, Canadien du côté de sa mère. Il semblerait qu'il ait des origines françaises aussi. ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel, ce qui ne lui a jamais posé de problèmes. Sa famille l'a plutôt bien pris et n'a même pas été surpris quand il l'a révélé STATUT CIVIL : Célibataire, dans une relation plutôt compliquée avec son boss. CARACTERE : Intelligent, persévérant, rancunier, curieux, indépendant, romantique, discret, plutôt solitaire, plutôt distant et froid au début, bavard quand il se sent à l'aise, cynique, sarcastique, manque parfois de tact, laisse penser qu'il préfère ses robots aux gens, persuasif voire manipulateur. GROUPE : carrie bradshaw. AVATAR : Jack Falahee. CREDITS : may0osh.

« Oscar, tu pourrais aller réveiller ta sœur ? Ou tout du moins, la faire sortir de la salle de bain ! Ça fait une heure que je suis allée la réveiller et elle n’est toujours pas descendue ! Et le bus passe dans vingt minutes ! » Sa mère semblait fatiguée, à tel point qu'Oscar n’osa pas ronchonner et repoussa son bol de céréales. A huit ans seulement, le petit garçon avait compris qu’il ne valait mieux pas contrarier ses parents à certaines périodes de l’année ou même de la journée. Grimpant les escaliers, il s’avança dans le couloir et jeta un coup d’œil dans la chambre de son aîné, Ellie. Ne voyant aucune trace de la petite blonde, il continua son périple et s’arrêta devant la salle de bain. La musique qui en sortait était le signe que sa sœur aînée y était encore. Frappant à la porte de celle-ci, il parla d’une voix forte pour couvrir le son de la musique. « El’ ! Descends, on va être en retard ! » Il entendit un bruit sourd. Arquant un sourcil, la porte s’ouvrit à la volée et il vit sa sœur sortir à toute vitesse. Jetant un coup d’œil à l’intérieur, une forte odeur de parfum se dégageait de la pièce. « Ellie, qu’est ce que tu as fait ? » Sa sœur sortit de sa chambre, son sac d’école sur l’épaule et le regarda. « Jenna, qu’est-ce que tu as sur ton visage ? Du maquillage ? Maman va te tuer… » Depuis que sa soeur était rentré au collège, elle avait changé. Surtout depuis qu’elle fréquentait une autre école que ses deux frères aînés, Henry et Harry. Bien qu’encore jeune, les filles et garçons qu’ils fréquentaient avaient tout des enfants pourris gâtés, futur star de la Jet-Set ou autre héritier d’un grand empire financier. Ils l'étaient aussi, d'un certain côté mais leur mère faisait en sorte qu'ils gardent les pieds sur terre. « Je sais mais toutes les filles en ont dans ma classe et j’en ai marre d’être celle qui est mise à l’écart à cause de ça. Et puis, tu es trop petit pour me donner des conseils... » Oscar ne comprenait pas très bien les filles, il ne les comprendrait peut-être jamais. Lui n’avait pas besoin de faire tout ça, pour se faire accepter…
Haussant les épaules, il descendit les escaliers en compagnie de sa sœur et la réaction de sa mère ne se fit pas attendre. Oscar ne put s’empêcher de pouffer de rire avec ses frères lorsqu’elle compara celle-ci à un clown. En même temps, sa sœur n’avait pas lésiné sur la quantité de rouge à lèvre et ses joues étaient aussi rouges que si elle était malade. « Les garçons, dépêchez vous d'aller prendre votre bus ! Je vais emmener votre sœur une fois que je lui aurais enlevé tout ce maquillage ! Et Henry, vérifies bien que ton petit frère est rentré dans l'enceinte de l'école avant de rejoindre tes copains ! » Sans demander son reste, ils attrapèrent leur sac à dos et sortirent de chez eux. Vivant dans un quartier typique londonien, il se mit à courir en voyant le bus arriver à l’arrêt. L’un des derniers à grimper dans le bus, il s’installa à l’une des dernières places de libre. Il était l’un des rares du bus à aller dans cette école privée et en voyant les autres, il les enviait. Il n’avait que huit ans mais il trouvait que les autres enfants étaient bien plus cools que ceux qu’il côtoyait au quotidien. Mais il n’avait pas vraiment le choix…

« Plutôt impressionnant pour un enfant de cet âge ! Ce robot est une petite merveille. » Oscar fronça les sourcils alors qu’il était assis sur une chaise, face à un homme. Ses parents et sa sœur étaient à ses côtés. Ce n’était pas le premier entretien de ce genre auquel il participait. Depuis 2 ans, ses parents l’emmenaient régulièrement dans des salons pour présenter les inventions que réalisaient Oscar. Bien qu’encore jeune, Oscar s'était trouvé une passion pour la robotique et un certain talent. Sa sœur quand à elle, s'était lancée dans la mode. Les quatre enfants Walcott avaient suivi un chemin différent. Henry était prof, Joris était policier et les deux derniers suivaient donc deux chemins bien différents. Leurs parents étaient plutôt fiers d’eux et c’était tout ce qui comptait pour le jeune homme. « Tu sais qu'à 11 ans, il y a peu de personnes capables de créer ce genre de chose ? Et tu l'as fait tout seul ? » Ce dernier secoua la tête, offrant un sourire timide à son interlocuteur. Ses parents, avaient été réticent la première fois qu'un prof leur avait parlé de présenter les inventions de leur fils à un salon mais devant le succès de celui-ci (dû surtout à l'âge précoce du blond), ils écumaient les salons de la région. Bien que le petit garçon semble vraiment s’intéresser à ce domaine, il ne voulait surtout pas que cette lubie pour les robots et tout autre invention l’empêchent d’avoir une bonne éducation. Il se souvenait encore de la première fois qu’il avait présenté son hélicoptère, sa première création. Il avait été nerveux, très nerveux.. Ses parents étaient là, ainsi que ses frères et sœurs et il avait été tétanisé par la présence d'une équipe de scientifique. Mais après une petite démonstration, il l'avait félicité. A l'époque, son père l'avait aidé pour les soudures et l'électronique. Il l'aidait encore, parfois... Aujourd’hui, il avait un peu plus d’expériences. Il adorait le skateboard que son père lui avait offert pour son dernier anniversaire. Il jouait à la console avec son voisin, il prenait des cours de guitare tous les samedis à l’école de musique du quartier. Ses parents essayaient de faire en sorte de les laisser, lui et sa sœur, avoir une enfance normale, comme ils l'avaient fait avec les deux aînés. Choses qui pour l’instant, marchaient très bien. « Il y a un prix internationale de la robotique et je ne vois pas pourquoi Oscar ne montrerait pas de quoi il est capable ! Je ne dis pas qu'il pourrait gagner mais je suis sûr qu'il attirerait l'attention de certains instituts... » Tendant des feuilles de papiers à sa mère, Oscar resta silencieux. Ses parents semblaient en pleine discussions et il savait qu’ils discuteraient de ça, ce soir autour du dîner. C’était toujours comme ça lorsqu'il y avait une décision à prendre... Sa sœur lui fila un coup de coude et Oscar la fusilla du regard alors qu’elle lui montra le mur. « Regardes ! » Tournant la tête dans la direction qu’elle montrait, il vit différentes photos de différentes inventions, des robots en tout genre...  Un sourire rêveur se dessina sur ses lèvres. Un jour, il serait sur un mur comme eux. Un jour, il serait célèbre il en faisait la promesse.

Son skate sous le bras, la casquette vissée sur sa tête, Oscar marchait dans l’allée de sa maison un sourire aux lèvres. Il venait de passer toute l’après midi avec des amis au skate park sous le soleil Californien. Il était un peu en retard par rapport à l’heure que ses parents lui avaient donnée pour rentrer mais il n’était pas plus inquiet que ça. Il avait l’habitude de faire face aux réprimandes de ces derniers. Il était en pleine crise d’adolescence et ce n’est pas parce qu’on était un génie de la robotique qu’on était différent des autres. Entrant dans le hall, il entendit la télévision et il grimaça. Son père était déjà rentré, ce qui signifiait qu’il allait devoir faire face à ses deux parents sur le coup. Avançant doucement, se voulant discret, il sursauta à moitié quand la voix de sa mère s’éleva. « Oscar ? Tu as vu l’heure ? On avait dit 19h et il est 19h30 passé ! Quand on te donne une heure, ce n’est pas pour rien… » Se retournant, il sourit timidement à sa mère qui ne semblait pas plus énervée que ça. « Désolé, j’étais avec Mason et je n’ai pas vu le temps passé ! Tu sais ce que c’est.. » Sa mère secoua la tête et prit une enveloppe sur une des tables qui ornait le hall. « Tiens, je crois que ça t’intéresse ! » Attrapant l’enveloppe, il sentit son cœur se serrer un peu plus lorsqu’il vit le destinataire. Il y a quelques semaines de cela, le jeune homme avait envoyé une candidature pour MIT, sous la pression de ses professeurs ! Il avait passé quelques tests, envoyés les plans de certaines de ses créations qui étaient entreposés dans la cabane au fond du jardin. Selon lui, tout s’était bien passé mais ses parents lui avaient dit de ne pas trop espérer. Ils connaissaient assez le milieu pour savoir qu’on pouvait être rapidement déçu. « Tu ne l’ouvres pas ? » Relevant la tête, il hocha la tête. « Si, si… » Déchirant l’enveloppe, il retira la lettre et il vit son père se mettre aux côtés de sa mère. Sentant leur regard sur lui, il lut silencieusement le bout de papier et un sourire se dessina sur ses lèvres. « Je suis pris ! Ils veulent simplement que je passe une licence en science dans une quelconque université mais j'ai mon ticket d'entrée pour MIT » Quittant dans yeux la lettre, il vit sa mère lever les bras et venir l’engouffrer dans une énorme étreinte. « Je suis si contente pour toi ! Félicitations ! » Son père se contenta d’une énorme tape dans le dos, la fierté se lisant dans ses yeux. « Bravo Oscar ! On est fier de toi ! Mon fils à MIT, c'est magnifique ! Faut dire ça à tes frères et sœurs ! » Hochant la tête, le jeune homme relut la lettre.. Sortant son téléphone, il envoya un message à Ellie, Harry et Henry pour leur annoncer la nouvelle. Ils étaient toujours aussi proches, malgré les années qui passaient. Ils ne partageaient pas la même passion mais Oscar voulait partager ce moment avec elle. Parce que cette lettre annonçait le début de quelque chose, le début d’une grande aventure et il lui tardait de voir jusqu’où elle allait le mener.

« Où est-ce que tu vas ? Tu t'en vas déjà ? » demanda Oscar, se mettant sur un coude et observant une silhouette se rhabiller. Il était en sueur, complètement exténué par ce qu'il venait de se passer. Ce n'était pas prévu dans le plan, ils n'étaient pas sensés se retrouver dans ce lit. Son patron était venu chez lui, pour l'aider à terminer un prototype à présenter lors d'un prochain congrès. Il fallait revoir le programme de ce dernier et plutôt que de travailler au bureau, ils avaient commandé chinois et décider de venir travailler chez Oscar. Grossière erreur. Pourtant, rien ne prédisposait les deux hommes à en arriver là. Son patron était marié, il avait un petit garçon. Il y avait bien eu des regards mais Oscar n'y avait jamais vraiment prêté attention. Il avait la sensation qu'il se faisait des idées, qu'il fantasmait. « Ce qui s'est passé, Oscar, je.... Faut pas que ça se reproduise. » Bizarrement ses mots font moins mal qu'il ne le pensait. Peut-être parce qu'il s'y attendait. En venant vivre à New-York, en décrochant ce boulot, Oscar avait enfin la sensation d'avoir touché au but. C'était une entreprise jeune et dynamique. Le patron avait la trentaine bien passée, presque quarante ans mais il avait des idées nouvelles. Il savait que c'était de la folie à la seconde où leurs lèvres s'étaient rencontrées, au moment où leurs corps se sont unis. « Je sais. » répondit-il calmement. Il le regardait, boutonné sa chemise sans dire un mot de plus. Il ne pouvait pas se résoudre à le supplier de rester, il était marié. Oscar ne voulait pas détruire une famille, il ne voulait pas avoir ça sur la conscience. Le regardant attraper ses chaussures, il le vit s'arrêter à l'encadrement de la porte. « Je ne dirais rien ! A personne... » finit par dire Oscar, anticipant la demande du trentenaire. Mais ce dernier se retourna et s'approcha de lui pour se baisser à son niveau. « Je suis désolé... » murmura-t-il avant de l'embrasser de nouveau, passionnément. Comme un baiser d'adieu pour une relation qui n'avait jamais existé. Et il partit, laissant Oscar avec un léger goût d'amertume mais le sentiment d'avoir pris la bonne décision.

Deux semaines plus tard, leurs relations avaient changé. Aucun des deux n'avaient fait allusion à ce qui s'était passé. Ils s'étaient rendus à ce congrès et n'avait pas cédé à la tentation le soir, à l'hôtel. Chacun respectait l'autre. Jusqu'à ce que les lèvres de son boss ne trouve celles d'Oscar, un jour dans un des laboratoires de l'entreprise. Sans un mot, sans même un regard, il était parti. Laissant l'ingénieur perplexe. Qu'était-il sensé en déduire ?

Mshenko, more than 20
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