NOM : Owen PRENOM : Nathan William ÂGE : trente-trois ans PROFESSION/ETUDES : Inspecteur de Police - Ex-membre des forces spéciales. ORIGINES : Américain ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel STATUT CIVIL : Célibataire CARACTERE :  impulsif, loyal, honnête, protecteur, bosseur, amoureux de son boulot, attentionné, timide, rancunier.GROUPE : CARRIE BRADSHAW AVATAR : Jesse Lee SofferCREDITS : ©rosewins (avatar) ©tumblr (gifs)

Ma vie vous intéresse beaucoup ? Il n’y a pas beaucoup à en dire pourtant. Je n’ai jamais été très chanceux dans ma vie, quand je suis né, mon père était un ivrogne et ma mère était une femme battue, c’était mon quotidien. Je ne vivais pas dans un chic appartement, je roulais pas du tout sur l’or, mais la simple personnalité de ma mère, me faisait me sentir quelqu’un. Elle était quelqu’un d’extraordinaire, elle travaillait énormément, mais elle arrivait tout de même à me donner assez d’amour pour que je me batte pour elle. Quand j’ai été en âge de pouvoir comprendre ce qui m’entourait, je voyais cet ivrogne qui n’avait aucun respect pour elle, rentrer chez lui, pour soit la taper, soit cuver dans « leur lit conjugal ». En gros pour lui, ma mère n’était qu’un punching ball, elle ne signifiait rien pour lui. Pourtant ma mère me disait souvent qu’avant, il n’était pas du tout comme ça, que quand elle l’avait épousé, il était l’homme le plus charmant du monde, qu’il était quelqu’un sur qui on pouvait compter. C’était un homme de principes quoi. Alors j’observais, je cherchais chez lui l’homme qu’elle décrivait. J’ai tenté, mais je n’avais pas réussi. Un beau jour, il est parti aller acheter son alcool … Il n’est plus jamais revenu et on n’a plus eu de nouvelles. Intérieurement, j’espérais qu’il ait crevé sur une bouche d’égoût, vu l’enfer qu’il avait infligé à ma mère.

Quant à moi … Bah les choses ne se sont pas améliorées. Ma mère a dû travailler deux fois plus pour me nourrir, tandis que moi, je m’amusais avec des amis à faire des conneries. Je pouvais être bête à cette époque, un jeune de quartier quoi. Je me retrouvais souvent au poste de police, et pourtant ma mère ne me le reprochait pas. Elle me faisait la morale, mais c’était limite si elle ne m’en tenait pas rigueur … Il fallait pas mal de bonté pour excuser tout ça. Mais à l’époque je ne faisais pas attention à tout ça. Un jour, mes potes et moi on entre par effraction chez un vieux chanteur country un peu oublié de tout le monde. Le mec habitait une petite maison, avec un drapeau de l’Alabama qui pendait. On avait entendu dire qu’il avait des objets assez rares chez lui et puis l’adrénaline que procurait un vol par effraction … J’étais idiot et influençable. Mais le mec m’a attrapé avant que je puisse m’enfuir. Mes amis ? Ils m’ont laissé tombé, comme quoi je pouvais plus vraiment les appeler mes amis. Au départ, c’était presque si le mec voulait me tuer avec son fusil. Mais il a bien vu quelque chose en moi. Ce vieux mec, c’était Earl. Un musicien raté qui s’était retrouvé à New York totalement par hasard et qui n’avait pas eu d’autres choix que d’y rester. Si je pouvais appeler quelqu’un Papa, c’était bien lui. Ce mec, c’était une mine d’or. Il avait de ces histoires à raconter. Il était bourru, ça pour sûr il était pas amical aux premiers abords. Mais petit à petit, il m’a en quelque sorte remis sur le droit chemin. Il me parlait de ses souvenirs à l’armée, je le regardais avec mes yeux d’enfants … Le mec me donnait toutes les clés pour peut-être me sortir de là où j’étais. Lorsque j’ai 18 ans, je décide alors de quitter New York, et de m’engager dans l’armée. Je fais partit des forces spéciales et c’est à ce moment-là réellement que je me construit en tant qu’homme. Pour moi, l’armée représente énormément. L’armée vous forme, vous construit et vous donne des clés pour l’avenir. Malheureusement, ma mère tombe malade et je décide de rentrer à New York … Elle meurt, sans bruit, comme elle avait vécu sa vie. Je décidé alors de devenir policier, car si l’armée vous forme, elle peut parfois vous empêcher d’avoir une vie. Les années passent alors, je deviens inspecteur, les choses se passent pour le mieux au niveau professionnel, mais au niveau sentimental, c’est une autre affaire. Je ne me livre pas, je n’ai pas eu de grand amour, je ne fais que multiplier les petites aventures sans lendemain. Je garde espoir, de fonder une famille, de montrer que ce qu’a pu être mon père, je pouvais ne pas le devenir.