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| beggin' you for mercy. (favon) | |
| Auteur | Message |
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Invité
| Sujet: beggin' you for mercy. (favon) Lun 15 Fév - 11:00 | |
| un début d'après midi comme tant d'autres. t'as enfilé ton tablier blanc, t'as nettoyé tes mains et t'as attaché tes cheveux sous ton couvre-chef. t'as entre-ouvert la fenêtre et t'as laissé les vapeurs d'eau chaude s'évader pour ne te concentrer que sur une chose ; le menu. autour de toi, tout le monde s'affaire. chacun sa tache bien définie, chacun son rôle. tout comme toi, sous-chef, presque. une certaine pression qui plane sur tes épaules tandis que tu entreprends de nettoyer légumes et autres ingrédients. l'esprit ailleurs, un peu, soucieux pour ta famille, tes frères et ta soeur, mais également pour tes parents et pour ta totale incapacité à participer plus activement aux frais qu'engendrent les études de zian. légèrement dépassé par les évènements, tu te coupes le doigts en taillant une carotte, t'en tiens pas rigueur. un rapide nettoyage sous l'eau froide, un sparadrap et la vie reprend son cours. t'as jamais été du genre à te plaindre, t'es silencieux, dans ton coin et plutôt renfermé comme garçon. ton objectif ? glaner cette place de chef dans cette cuisine sordide. tu veux un meilleur salaire. parce que zian étudie le droit et que tu veux absolument qu'il puisse obtenir ce diplôme. t'en as marre qu'on associe le nom de tes parents à l'échec de vos vies respectives. et tu ferais tout pour que ton petit frère accède au monde prestigieux de la loi. ça se passe très rapidement, ce début d'après-midi. et lorsque les plats sont servis et que le restaurant semble se vider un peu, vers les quatorze heures, tu en profites pour troquer ton couvre-chef contre un peu d'air frais. alors tu pousses gentiment la porte de service, en profites pour en sortir une poubelle et respirer l'air pollué de cette arrière-cours. une clope serait le bienvenue, mais t'as pas eu le temps de racheter un paquet ce matin. tu soupires en t'adossant au mur, les bras croisés sur la poitrine lorsque tes yeux se lèvent, comme attirés par une silhouette. un jeune homme, un balcon, une clope. ta planche de salut... "hey." tu dis assez fort pour qu'il t'entende. t'attends qu'il te regarde pour ajouter "excuse moi... t'en aurais une pour moi ? j'suis à sec." tu lui demandes en le suppliant du regard. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Lun 15 Fév - 19:40 | |
| Lorsque votre boss vous donne une tonne de travail à faire et peu de temps pour l’exécuter, vous sentez déjà les sueurs froides monter. Vous imaginez déjà les litres de café pour tenir une nuit ou deux et les divers books des collections passées pour vous donner une idée de ce qu'il faut rendre. En gros, ramener un dossier plus épais qu'un exemple d'une encyclopédie universelle remplit de textures, d'idées et d'éléments pour l'épanouissement d'un bon défilé et de la collection qui va avec. En somme, Jocelyne me fait passer un test. Cela va faire environ trois mois que je suis son coassistant et j'ai encore du mal à trouver mon rythme de travail, je dois gérer ses appels professionnels en plus d'assouvir ses caprices personnels de diva sans pouvoir dire quoi que ce soit. Je continue de me dire que ça vaut le coup, qu'à l'issu de cet emploi je pourrais rejoindre un des nombreux magazines de cette ville et publier mes articles ! Je devais maintenant lui prouver que j'avais le don de création et pas seulement la gueule de mannequin. J'ai de la chance de pouvoir compter sur Abby, elle était l'une des anciennes coassistante de Jocelyne avant de devenir rédactrice d'un magazine de cosmétiques. En général je n'aime pas accepter l'aide d'autrui, je ne veux pas être en position de faiblesse mais elle savait mieux que quiconque de madame Foxx pouvait être une patronne redoutable. J'ai donc accepté son aide et suis rentré avec elle jusqu'à son appartement à la fin de notre journée. Nous avons longtemps discuté et étudié diverses éditions publiées dans d'anciens numéros et nous en sommes venus à la conclusion qu'une collection axée sur l'or, la fourrure et le jean pourrait donner un mélange original et convaincant si l'on trouvait les justes liaisons. Nous avons passés une bonne partie de la nuit debout avant de nous écrouler vers quatre heures du matin. Lorsque je me suis réveillé sur le sofa du salon, entouré de divers échantillons de textures et de magazines de mode, j'ai été légèrement ébloui par la lumière du soleil qui filtrait à travers la baie vitrée donnant sur le balcon. J'ai grommelé et ai patienté plusieurs minutes avant de me redresser, m'étirant d'un sommeil peu réparateur. L'appartement d'Abby était moderne, avec beaucoup de couleurs et une collection un brin malsaine de lampes à huiles. Une note se trouvait sur le plan de travail affirmant que je devais mettre les clés dans le pot de cactus à fleurs roses à l'entrée du bâtiment lorsque je partirais. Aussi, je pouvais faire comme chez moi. Je n'aimais pas prendre mes aises de la sorte et encore moins lorsque le propriétaire des lieux n'est pas là... Néanmoins j'ai finis par me servir une tasse de café fumante avant de me poster à la fenêtre du salon qui donnait sur une petite court intérieure, l'arrière d'un restaurant. Après les premières gorgées je me décide à griller une cigarette, la première est toujours la plus importante et ne passe que mieux avec une boisson chaude. Je rêvasse, repensant à mon dossier en espérant que Jocelyne en soit convaincue... Car même un passable ne suffira pas à me faire rentrer dans ses bonnes grâces. Je soupire et demeure surpris lorsque j'entends une voix masculine m'interpeller. Je baisse la tête pour voir un cuisiner regarder dans ma direction... Pour me réclamer une cigarette. Sérieusement ? J'étouffe un rire, l'observant plusieurs secondes avant d'attraper mon paquet et lui jeter une lucky strike à la menthe « C'est une façon un peu agressive de me réveiller... » heureusement pour lui que je me sentais confiant par rapport à mon dossier, dans le cas contraire je lui aurais jeté la tasse de café « On a le temps de prendre des pauses clopes chez vous ? » je rigole doucement en reprenant une gorgée de café. Hier soir, lorsque je suis rentré avec Abby, pas mal de monde s'y trouvait. Je n'ai pas fais attention à la spécialité du restaurant mais déjà que je n'avais pas le temps de finir les miennes en entière au boulot, je n'ose pas imaginer ce que c'est pour un cuisinier. Peut-être qu'il exploitait les autres cuistos ? Bien qu'il ne ressemblait pas forcément à un grand chef... Enfin, je n'ai encore jamais eu l'occasion de me frotter à des chefs cuisinier. Les hommes qui savent cuisiner ont tous mon respect : lorsque je me retrouve avec peu d'ingrédients je trouve le moyen de rater, et lorsqu'il y a trop d'éléments à disposition c'est comme si je me trouvais en face d'un puzzle. En somme, me faire cuisiner reviens à faire passer une épreuve de mathématiques à un nourrisson « Faites gaffe à ce que votre patron ne vous attrape pas.. ! » |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mar 16 Fév - 15:27 | |
| quand enfin il daigne baisser la tête à ton niveau, tu lui affiches un sourire des plus cordiales. la nicotine, c'est un peu le seul moyen que t'as trouvé pour réussir à te maintenir éveillé quand les journées sont trop longues. heureusement pour toi, t'as toujours eu suffisamment de bagou pour exiger de tes employeurs qu'ils t'accordent ne serait-ce que cinq minutes par jour pour t'offrir le luxe d'une cigarette. tu travailles mieux, forcément, quand tu as du temps pour en griller une. tu le vois qui ouvre son paquet, tu souris en coin. c'est presque gagné. "c'est une façon un peu agressive de me réveiller..." tu ris à ton tour en rattrapant la clope qu'il t'envoie. tu perds pas de temps pour l'allumer, tirer une première fois dessus avant de lever les yeux vers l'inconnu, à nouveau. "c'est une heure particulière pour se réveiller, en même temps." tu taquines, parce que t'es quelqu'un de sociable et que tu le seras toujours. t'as aucun mal à te faire des amis ni à faire de nouvelles connaissances. t'es le genre de mec assez ouvert d'esprit et puis, on ne vit qu'une fois. tu ne te formalises jamais sur la bienséance et le ridicule. au fond, vous êtes tous les mêmes, non ? "on a le temps de prendre des pauses clopes chez vous ?" question légitime qui t'arrache un nouveau sourire. t'as pas l'habitude de poursuivre une conversation en règle générale mais puisqu'il semble enclin à discuter, tu préfères en profiter. la pause te paraîtra plus courte mais au moins, t'auras passé un bon moment. "disons que je me suis accordé le temps d'en faire une." tu secoues le visage de gauche à droite en tirant une nouvelle fois sur ta cigarette. ça fait un bien fou, même si ce ne sont pas les cigarettes que tu fumes d'ordinaire. tu recraches la fumée, t'interdisant de la finir trop vite. faut bien la savourer un peu vu l'enfer qui t'attend en cuisine. heureusement pour toi, les heures de pointes sont terminées pour aujourd'hui, tu termines ton service à seize heures, autant dire que le reste de ta journée sera passablement calme. "faites gaffe à ce que votre patron ne vous attrape pas.. !" tu lèves encore les yeux vers lui, surpris qu'il poursuive votre conversation. tu ris doucement en haussant les épaules "il le sait déjà, vous inquiétez pas." tu trouves ça un peu formel, mais ça te fait plaisir de discuter un peu. en cuisine, tu as tendance à hurler après tes commis et à leur brailler des ordres sans jamais prendre le temps de savoir si leur journée s'est bien passée. t'as beau être sociable, au job, t'es plutôt du genre solitaire. t'es pas ici pour te faire des potes mais pour amasser de la tune et pouvoir veiller sur les tiens. "votre patron. il dort encore, lui aussi ?" tu hausses un sourcil sans le quitter des yeux, remarquant enfin qu'il a du charme, le salaud perché sur son balcon. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mar 16 Fév - 20:26 | |
| Torse nu à cette fenêtre, j'étais réchauffé grâce à la tasse brûlante entre mes doigts. Mon corps n'avait jamais été un soucis pour moi et si j'étais en caleçon en ce moment même, il m'arrivait d'évoluer dans mon plus simple appareil lorsque j'étais chez moi. Je n'étais en rien gêné de discuter avec un inconnu dans cette 'tenue' et puis c'est pas comme si je me donnais en spectacle. Je ricana lorsqu'il me cherche sur le fait que je me lèvre un peu tard et ne peux pas vraiment dire quelque chose de plus si ce n'est « Touché. » accompagné d'un sourire aimable. Si seulement je pouvais aussi me permettre de fumer tranquillement au bureau. Je fumais la première le matin, à mon volant ou en allant chercher mon café à emporter, je fumais la seconde à la pause entre midi et une heure puis c'est une fois la journée finit que je prenais dix minutes dans le parking souterrain, sans démarrer pour profiter de ma petite addiction. Je ne peux pas les savourer, je dois toujours les fumer rapidement pour être là et répondre aux demandes au nom de Madame Foxx si besoin. Je boit une grosse gorgée avant de répondre à l'inconnu « Elle est en voyage en France, je suis tranquille pour la journée même si je vais devoir faire un saut au bureau ce soir et déposer sur son bureau un dossier qu'elle aura demain matin à son retour. » Je tire ensuite sur la lucky strike, imprégnant ma trachée de la fumée et de la saveur mentholée avant d'élever la voix de façon plus forte « Au fait, moi c'est Devon ! » je lui affiche un large sourire, un contact humain ne me fait pas de mal. Au contraire c'est même agréable : je passe mes journées à bosser avec des mannequins plus superficiels les uns que les autres, le contact se limite à leur apporter la dernière collection de Dolce Gabbana, Yves Saint Laurent ou Chanel. Autrement dit, quand je peux m'entretenir avec un être humain et non pas une machine je le fais, même si je dois vider mon paquet d'industrielles. Je bois une énième gorgée, arrivant bientôt vers la fin de la boisson. Ça m’embête légèrement car ça voudrait peut-être dire que la discussion avec l'inconnu va prendre fin, et si tôt j'aurais fermé la fenêtre j'irais prendre une douche avant de repartir dans le royaume impitoyable de la mode « Vous cuisinez quoi ? » je risque d'avoir un creux en repartant, je pourrais peut-être m'arrêter à ce fameux restaurant en partant « Vous faites à emporter et c'est trop sélectif pour ? » je souris doucement, je n'ai vraiment pas fais gaffe au genre de l'établissement mais si c'est comme l'un de ces trop riches restaurants où ma boss paye plus cher que mon loyer pour quatre feuilles de salades, non merci. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Jeu 18 Fév - 8:40 | |
| "touché." faut pas croire, tu paies pas de mine mais t'as du répondant dans ton genre. la clope au bec, tu recraches la fumée sans le quitter des yeux tout en te disant qu'à regarder en l'air de la sorte, tu risques fort bien d'attraper un torticolis monstrueux. mais la vue est trop... captivante. et puis, il est à moitié nu sur un balcon, tes hormones sont en ébullitions. pourquoi chercher à y résister, après tout. tu serais bien hypocrite de dire que ça ne te plaît pas, d'ailleurs. "elle est en voyage en france, je suis tranquille pour la journée même si je vais devoir faire un saut au bureau ce soir et déposer sur son bureau un dossier qu'elle aura demain matin à son retour." à l'écouter parler, tu en déduis qu'il travaille dans un domaine bien particulier dans lequel il joue les assistants. t'hésites, à le voir, tu te dis qu'il ne peut pas être dans l'import-export. pourtant, quelque chose te siffle que vu la manière dont est taillé son corps, le jeune homme qui te fait face doit bien faire quelques efforts assez sportifs durant ses journées. tu balaies du coin de l'esprit la mention "frêle" et "inintéressant" lorsqu'il se présente enfin "au fait, moi c'est devon !" et tu souris de plus belle. "faheed." tu réponds doucement. "si vous devez vous rendre au boulot avant ce soir, j'vous conseille d'enfiler un t-shirt. c'est pas qu'il fasse particulièrement froid mais j'suis pas certain qu'on vous laisse traverser manhattan dans votre tenue." faut bien le mentionner et puis, ainsi, il comprendra que t'as pas perdu une miette du spectacle qu'il donne depuis qu'il est sorti sur le balcon. "vous cuisinez quoi ? vous faites à emporter et c'est trop sélectif pour ?" tu hausses un sourcil en l'observant, recrachant la fumée entre tes lèvres. "pakistanais, quand il s'agit de cuisiner pour ma famille." tu dis "mexicain, américain et latin lorsqu'il s'agit du travail." sans te départir de ton sourire. "quant aux tarifs, ils seront certainement dans vos cordes. c'n'est pas du luxe, par ici." et tu ajoutes, sur le ton de la plaisanterie "mais s'il s'agit d'une excuse pour me revoir, vous serez surpris d'apprendre que j'ai un téléphone portable. mon numéro vous coûtera moins cher qu'un plat à l'emporter que vous ne mangerez même pas." les hasards de la vie sont parfois malhabiles. t'es pas du genre à flirter, mais y a quelque chose chez cet homme qui te donne l'impression que tout est possible. et puis, t'as pas grand chose à perdre, au pire des cas, tu ne sortiras plus fumer dans l'arrière cours de ton restaurant et te contenteras de le faire, enfermé dans les wc du personnel. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Jeu 18 Fév - 21:12 | |
| Faheed. J'aime bien, c'est doux et à la fois neutre, exotique. De là où je suis je distingue assez bien une peau caramel et un corps nerveux, bien taillé. Une mâchoire carré et une pilosité du visage un peu chaotique. Faut croire que le côté anarchique et bad boy a son charme, du moins assez pour que je daigne rester à cette fenêtre malgré ma tasse vide. Lorsqu'il fait une remarque sur ce que l'on peut considérer comme ma tenue, je ne sais pas trop quoi répondre. Je rigole en détournant le regard, terriblement gêné. J'ai pas l'habitude qu'on me complimente, je sais que j'attire les regards mais je ne suis pas à l'aise en publique. Surtout pas avec un garçon. Lorsque c'est une fille, c'est différent, j'ai l'habitude de 'dominer' même si dit comme ça, ça fait un peu macho. Avec un gars je sais pas comment réagir donc je me contente de changer de sujet. J'ai jamais eu l'occasion de goûter des saveurs d'ailleurs, si ce n'est le poulet au pepsi que ma mère avait apprit en Louisiane et les sushis que je commande le soir lorsque je rentre tard du travail. Pourtant j'adore les plats relevés, nul doute que ce restaurant doit embaumer les narines de safran, curcuma, cura, piment et d'autres épices. Quand il sort une plaisanterie sur le possible acte d'échanger nos numéros de téléphones portables je rigole une nouvelle fois et le regarde quelques instants, hésitant. Il est mignon mais la discussion prend une tournure beaucoup trop inattendue pour que je fasse gaffe aux traits de son visage. Est-ce qu'il flirt avec moi ? Peut-être, ça a l'air d'y ressembler en tout cas. Je prend un grand bol frais frais avant de me redresser « Je devrais peut-être enfiler un t-shirt et filer. Merci pour la conversation Faheed. » je lui affiche mon sourire le plus sincère avant de refermer la fenêtre mais continue de l'observer avec discrétion jusqu'à ce qu'il retourne dans le restaurant.
J'ai laissé coulé l'eau chaude sur mon corps pendant bien une bonne vingtaine de minutes et lorsque je suis sortis de la douche, j'ai enfilé un débardeur blanc sous une veste en jean, ainsi qu'un jean bleu troué aux genoux. Une paire de chaussures montantes en cuir noires et les cheveux à peine essorées, j'ai remballé mes affaires et ai rapidement rangé l'appartement d'Abby, laissant une note sur le frigo afin de la remercie pour tout. Mon dossier dans mon sac à dos et les clés dans le pot de cactus, comme indiqué sur un post-it, je marche sur la grande avenue avant de ralentir devant le restaurant, ce fameux restaurant où bosse ce mec mate de peau. Je soupire et continue ma route, perplexe. Finalement je m'arrête devant la première boutique qui me vient pour m'arrêter et réfléchir à défaut de réfléchir en allant dans une direction dont je ne suis pas certain. Les aiguilles de ma montre indiquent qu'il est presque cinq heures de l'après-midi. Qu'importe ? Je fais demi-tour et daigne rentrer dans le restaurant, humant avec envie les odeurs qui se mélangent dans l'air. Je m'avance, pas totalement certain de ce dont je suis en train de faire et attrape une carte mise à disposition sur une table pour avoir un premier aperçu du menu avant de commander et, ou de m'installer. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Ven 19 Fév - 15:30 | |
| tu ne le quittes pas un instant du regard. c'est pas que tu sois particulièrement à l'aise avec le fait de flirter en plein jour mais tu te dis que tu n'as rien à y perdre. et puis, tu ne fais que lui faire quelques compliments anodins, après tout. pourtant, lorsque tu sembles enfin être plus à l'aise en sa compagnie, malgré la distance qui vous sépare et le fait que ton cou commence à te faire mal, tu as l'impression de le voir se braquer, voir carrément se retirer du jeu. tu lui parles de ta cuisine, tu t'attends à une réponse, à un minimum d'intérêt et puis, tu n'écopes que d'un "je devrais peut-être enfiler un t-shirt et filer. merci pour la conversation faheed." t'es déçu ? carrément, mais tu l'montres pas. tu restes souriant, gentil et sociable. tu lèves les deux doigts sur ton front, de manière formelle et tout à fait bienséante "au plaisir, devon." et tu le regardes partir. tu restes encore là, planté dans ta cour, à finir ta clope. tu piges pas, tu comprends pas et puis, tu t'en moques. t'es pas ici à la recherche du grand amour, t'as une famille à "nourrir" et une carrière à construire. t'es pas ici pour rencontrer le prochain mr big, non, t'es ici pour toi, rien que pour toi. tu reprends rapidement tes esprits, chassant l'apollon de tes pensées et tu rentres en cuisine. vingt bonnes minutes encore, avant de rendre le tablier. journée terminée, enfin. il n'est pas encore dix-huit heures et tu te dis que ta mère n'a certainement pas préparé le repas pour ce soir, alors, dans les vestiaires, en ôtant tes fringues, tu commences à te dire que ce ne serait pas une mauvaise idée que de leur ramener un petit quelque chose d'ici. à présent vêtu de tes habits de civils, tu traverses les cuisines et demande à ton chef de te préparer un petit tupperware avec les restes de midi que tu pourras emporter à la maison. ils ont l'habitude, ils te connaissent. tu les soupçonnes parfois même de préparer dans ton dos certains plats exprès pour ta famille. tu trouves ça attendrissant, mais tu ne le montres pas. et quand enfin on te tend ton paquet, tu sors des cuisines par le restaurant pour te diriger vers la sortie. et puis, ton regard oblique et sa silhouette se dessine devant toi. il lève les yeux au même moment et vos regards se croisent à nouveau. tu souris en coin "ça alors..." tu t'arrêtes net devant lui, tu le défies du regard "habillé, j'ai eu de la peine à vous reconnaître." tu ne rougis pas, mais tu sais qu'il va le faire pour toi. tu comprends pas pourquoi tu te montres aussi enjôleur, mais ça te plait, il te plaît... enfin, tu crois. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Dim 21 Fév - 20:52 | |
| La carte du restaurant entre les doigts, mes yeux défilent sur les divers plats épicés et exotiques, différents des hot dogs et cheeseburgers. Des frites au curry, ou des galettes de poulets ? J'en sais trop rien... En fait j'ai pas spécialement faim, j'ai juste un petit creux. Ou besoin d'un prétexte. C'est à peine si je sais vraiment la raison de ma présence ici. En temps normal, je prend le chemin jusqu'à mon appartement non loin d'ici et passe devant mon restaurant japonais favoris pour repartir avec un assortiment de sushis et beaucoup de wasabi. J'entends les cuistos parler fort et les ustensiles s'entrechoquer à mesure que de nouvelles vapeurs odorantes envahissent les alentours, j'ai jamais sus cuisiner et quand je vois le désordre que cela peut générer avant la création finale d'un plat, je n'ose même pas me pencher à faire cuir du riz. Je passe une main dans mes cheveux mal séchés au moment où je me dis que je devrais faire demi-tour tant que personne ne m'a vus, mais trop tard. Lorsque je relève la tête mon regard tombe directement sur Faheed, ma nouvelle connaissance. Je souris doucement et détourne le regard, gêné et à deux doigts de rougir à sa remarque. Néanmoins, je décide de me prêter au jeu... Ou du moins d'essayer de m'y prêter. Je prend un air arrogant en faisant un petit mouvement des épaules « Je suis trop loin de la chaleur des cuisines pour me dévêtir. » Je m'approche, remarquant qu'il n'est plus en tenue de cuisto mais 'en civil' et tiens entre ses doigts des poches odorantes de nourritures. Pour une copine ? Ou pour sa soirée de célibataire devant la télévision. J'en sais trop rien. J'observe la décoration, appréciant sincèrement le changement entre le moderne et chic de mon bureau et l'ambiance chaleureuse et dépaysante d'autres horizons « J'adore cet endroit. » je me contente d'aller droit au but avant de tourner la tête vers l'homme matte de peau au regard perçant « J'espère que vous cuisinez aussi bien que vous ne parlez. » dans certains milieux la parole est plus importante que l'acte : la politique, l'éducation, le marchandage... D'autres jobs -ayant plus de mérite selon moi- demandent d'être plus débrouillard avec ses mains que de savoir placer des mots compliqués dans ses phrases... Même si pour le coup, ça fait du bien de rencontrer un homme qui semble en vouloir et qui sais tenir une discussion un brin intéressante. Je m'avance jusqu'au comptoir sans rien dire de plus, attendant de voir si monsieur sera désireux de poursuivre notre conversation et rencontre. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Lun 22 Fév - 14:11 | |
| tu t'es avancé vers lui un peu par hasard, et par plaisir. le voir habillé, c'est pas plus mal non plus. il a fier allure le garçon et t'es plutôt content de le retrouver dans ce restaurant, justement. tu sais pas s'il est ici pour la bouffe ou pour toi mais quelque part, t'espères presque que ça soit pour toi. tu roules des yeux face à l'imbécilité de ta conscience et reprend tes esprits juste à temps pour l'entendre te répondre "je suis trop loin de la chaleur des cuisines pour me dévêtir." tu ris doucement, levant un sourcil. toujours dans le flirt, puisqu'apparemment t'es d'humeur à te montrer taquin, t'hésites pas à lui répondre "vous voulez que je vous fasse visiter les cuisines ?" tu rougis, un peu, parce que tu t'es jamais montré tant téméraires mais surtout parce que tu réalises brusquement que t'ignores tout de son orientation sexuelle. si ça se trouve, il est ici pour bouffer et toi, tu t'imagines n'importe quoi juste pour faire plaisir à ton égo. faut bien admettre que depuis jamie, t'as plus eu de relations avec qui que ce soit et même cette dernière avait bien fini par foirer. "j'adore cet endroit." t'es plutôt content qu'il change de sujet, tu te détends légèrement et t'hésites pas à dire en regardant autour de toi "ça paie pas de mine vu de l'extérieur, mais faut admettre que les propriétaires ont fait un sacré job." ce qui n'est pas totalement faux. ce qui pourrait passer pour un taudis est en réalité un restaurant très bien aménagé et très cosy. ce qui détonne avec l'ambiance du quartier. "j'espère que vous cuisinez aussi bien que vous ne parlez." tu hausses un sourcil en souriant, t'aimes la manière qu'il a de te provoquer, quelque part, ça t'amuse, c'est folichon, c'est sympa. "jamais personne n'a eu à se plaindre de ma cuisine." tu réponds docilement avant d'ajouter "ça devient trop formel de me vousoyer, non ? et puis, on a certainement le même âge." tu souris, parce que ça devient plus complice qu'avant, désormais. t'es là, à tenir ton sac pour le reste des khalil et pourtant, t'as pas envie de partir tout de suite, préférant allègrement privilégier cette discussion qui devient de plus en plus intéressante. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Lun 22 Fév - 14:58 | |
| J'ai toujours eu du mal à me mettre dans la position de celui qui fait le premier pas. J'ai aussi du mal à flirter, non pas que je doute de moi mais c'est assez gênant pour moi. Alors, même si j'essaie de taquiner Faheed comme il le fait avec moi, je sais qu'il aura le dernier mot. Et lorsqu'il me propose de visiter les cuisines je rigole intérieurement sans rajouter quoi que ce soit en plus. J'ai peut-être du mal à flirter avec quelqu'un, que ce soit parce que j'ignore si elle me plaît vraiment ou si je suis certains de mes désirs, mais s'il y a une chose que j'arrive à faire c'est intriguer les gens. Mon côté renfermé les pousse peut-être à apprendre à me connaître et en général ça m'ennuie... Toujours les mêmes discours. Mais pour le coup je me laisser dériver de ma routine pour continuer de faire la connaissance du cuisinier. Je me retourne vers lui pour le regarder lorsqu'il parle de l'enseigne et remarque son regard noisette aux éclats dorés. Il a une mâchoire carrée et un visage assez ovale, avec une barbe qui le vieillit et le rend assez... sexy. Cette simple pensée suffit à briser le portrait que je me fais de lui pour reprendre la conversation « Franchement, je passe mes journées dans un bureau au dix-septième étage d'un building qui sent le parfum Chanel et le désinfectant à la fraise, entouré de mannequins et de stylistes. Donc même de l'extérieur, ce restaurant me plaît. » Je ne dis pas que j'aime pas mon job, au contraire. C'est une source de revenu convenable mais demeure assez oppressant. Beaucoup voudraient être à ma place et je suis reconnaissant envers Elya qui m'a aidé à avoir le job. Seulement, comme toujours, le contact humain me manque. Je n'ai pas toujours bossé en veste Versace et chemise Louis Vuitton, avant d'arriver dans la ville j'étais vendeur dans une épicerie de nuit, dans une station service. Je détestais cette ville mais au moins je connaissais les gens, je pouvais aisément prendre la parole. Ici c'est à peine si on s'excuse après vous avoir bousculé. Donc, tomber sur une personne aussi douce et aimable que Faheed me retient de partir de suite. Quand il brise une nouvelle couche de glace en désirant que l'on se tutoie, je souris et hoche la tête « Pas faux. J'ai eu une éducation un peu stricte en fait. » je lui tend ma main droite en souriant, pour avoir une présentation en bon et du forme « Devon. Vingt-sept ans. Coassistant d'un requin de la mode. » c'est moins original que nos premiers mots échangés mais ça reste d'avantage conventionnel « Et... J'espère que je n'aurais pas à me plaindre de ta cuisine lorsque tu te retrouvera en cuisine un autre jour. » il a enlevé son tablier et s’apprêtait à partir, j'ai toujours eu un mauvais timing... Ou peut-être un bon timing pour le coup. J'ignore ce qu'il a à faire mais de toute évidence il ne va pas retourner aux fourneaux pour me préparer trois empanadas au thon. Et s'il le fait, c'est que peut-être il y a vraiment une envie de flirter de son côté. Reste à savoir de mon côté la réponse à la question qui me hante depuis des années et que Major s'efforce à me faire cracher, à savoir : de quoi j'ai envie ? |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Lun 22 Fév - 16:04 | |
| tu le regardes sans trop savoir où tout ça te mène. t'as toujours privilégié ta famille et ton job à l'amour, t'as jamais envisagé une relation stable parce que dans le fond, t'as jamais pensé que tu méritais de vivre ce genre d'histoire. toi, t'es pas assez naïf pour penser que l'amour arrive au carrefour, t'es du genre sceptique et tu préfères encore ta solitude à la vie de couple. les rares fois où tu as voulu t'y essayer, t'as toujours fini par te retrouver seul, le bec dans l'eau. mais lui, lui il t'intrigue. peut-être parce que tu ne le connais pas, peut-être parce qu'il est charmant et qu'en ton fort intérieur, tu serais pas contre de le revoir sans vêtement, mais tu sais, finalement, très bien qu'il ne s'agit là que d'un tour que te jouent tes hormones. y a qu'à voir, tu restes planté devant lui à faire la conversation alors que ta famille t'attend, sagement, à la maison. t'as perdu toute notion de réalité tout ça parce qu'il a une belle gueule et que sa manière de te causer te laisse perplexe. "franchement, je passe mes journées dans un bureau au dix-septième étage d'un building qui sent le parfum chanel et le désinfectant à la fraise, entouré de mannequins et de stylistes. donc même de l'extérieur, ce restaurant me plaît." tu souris, non content de réaliser qu'il a beau travailler dans le monde de la mode, il ne reste pas moins un garçon plutôt simple et loin des stéréotypes de ce monde. monde incompatible au tien, à ta famille. tu le réalises sans y prêter une grande attention, puisque tu n'envisages rien d'autre que cette conversation. mais il n'est pas de ton univers, dans le fond, loin de là. quand lui côtoies mannequins et stylistes, tu côtoies pommes de terres et petit pois. tu souris néanmoins, sans le quitter des yeux, conscient de la chance qui t'est donnée de le rencontrer, de lui parler. "pas faux. j'ai eu une éducation un peu stricte en fait." et qui es-tu pour le lui faire remarquer... vu ton éducation musulmane et ses principes très arrêtés. tu souris en coin quand il te tend la main, main que tu n'hésites pas un instant à prendre. "devon. vingt-sept ans. coassistant d'un requin de la mode." tu ris doucement. "c'est comme ça que tu t'affiches sur les sites de rencontre ?" tu hausses un sourcil en riant de plus belles. le mettre mal à l'aise devient un jeu pour toi, au bout du compte. t'aimes flirter avec lui plus par défi que par ressentiment. t'aimes le pousser à bout, voir jusqu'où il est prêt à aller dans ce petit jeu que t'as installé entre vous. "et... j'espère que je n'aurais pas à me plaindre de ta cuisine lorsque tu te retrouvera en cuisine un autre jour." tu souris, reprends tes esprits et braques tes yeux dans les siens. "je ne suis plus de service malheureusement." tu hausses les épaules, lui exposes le sachet que tu portes "à vrai dire, mes deux frères et ma soeur attendent avec impatience que je rentre pour leur apporter leur dîner." tu regardes l'heure en réalisant le retard accumulé. tu ferais mieux d'y aller, alors pourquoi tu ne bouges pas ? tu l'observes un instant, tu essaies d'y lire un signe qui t'inciterait à lui proposer un nouveau rendez-vous et puis, tu te dis que le hasard et la chance ne sont que des enfoirés. "attends..." tu souris "tiens." tu poses le plat sur le comptoir, attrapes une serviette et y griffonnes ton adresse, rapidement. tu lui tends le billet "je serai chez mois dès vingt-et-une heure. si le coeur t'en dis, on pourra poursuivre cette conversation autour d'un bon souper." tu joues le tout pour le tout, te disant que gay ou non, il était libre d'accepter ou non. tu te prendrais peut-être un vent, mais au moins, t'aurais joué tes cartes. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Lun 22 Fév - 16:46 | |
| J'ai arrêté de compter le nombre de fois où il m'a fait rire aujourd'hui, sa dernière remarque à propos de ma présentation sur des sites de rencontres m'arrache un énième sourire alors que ma main serre la sienne virilement et un brin trop longtemps « Je suis pas un grand fan de ce genre de sites pour être franc... » quand je peine à aller de l'avant en face de quelqu'un, comme je pourrais m'envisager faire quelque chose avec une personne que je ne connais pas ? Néanmoins pour atténuer ma réponse un peu trop triste je renchéris sur le champ, avec quelque chose de pas forcément vrai « Mais si je devais me présenter sur un site de rencontres je mettrai sans doutes des détails d'avantage salaces. » j'essaie de flirter, comme lui, parce que je suis bientôt sûr et certain que c'est ce que nous sommes en train de faire depuis un petit moment déjà. Pour le moment ça va, j'aime bien jouer... à voir comment j'irai réagir plus tard. Il a un beau sourire aussi. Alors que je dois être pathétique face à lui, à rougir et à chercher mes mots, lui il reste serein et très confiant. Ce qui a pour effet de doubler son taux de beauté. Deux rangées de dents alignées et parfaitement blanches, des fossettes et une voix assez suave. Malgré tous lorsqu'il affirme qu'il n'est plus de service, mon sourire se dissipe tout doucement, comme un petit tas de cendres soufflé par le vent. Ouais, j'suis déçu mais c'était à prévoir, je ne peux pas le blâmer de vouloir rentrer chez lui, vers sa famille. Moi-même si j'avais ma famille ici à Manhattan je pense que je passerais beaucoup de temps avec eux et pour cette raison je ne peux pas me permettre de le retenir d'avantage. J'affiche alors le sourire le plus radieux et compréhensif que je puisse produire « Tu devrais rejoindre ta fratrie avant de te faire tirer les oreilles alors ! » je reste ensuite là, planté plusieurs secondes sans rien dire, la respiration en suspend jusqu'à ce qu'il se décide de me retenir pour écrire l'adresse de son domicile sur une serviette en papier. Je souris et sors le dossier de mon sac pour poser les coordonnées au centre du book, entre d'épaisses pages afin de ne pas détruire les indications dans ma poche ou ailleurs. Malgré tout je suis un peu stressé. L'idée de me retrouver avec Faheed, seul chez lui me met mal à l'aise... J'essaie de faire bonne figure mais je transpire déjà comme un petit puceau qui se décide d'inviter la fille qu'il aime au bal de promo « Ouais, euh.. pourquoi pas c'est cool, merci ! » j'aurais pas du rentrer dans ce restaurant, c'est toujours la même chose « Et toi qui voulais mon numéro tout à l'heure... » je lui attrape le stylo des doigts pour relever sa manche et écrire les chiffres sur la peau de son bras, en profitant pour caresser sa chair. Qu'est ce que je fous ?! Je range le dossier dans mon sac et arrange ma veste avant de me diriger lentement vers la sortie, laissant le stylo sur le comptoir « Je vais voir si je peux me libérer ce soir et si jamais tu me verras ! » je bouscule une chaise sans y faire attention, faut dire que marcher dans une direction en regardant quelqu'un à l'opposée de la route, c'est pas une très bonne méthode. Je lâche un juron en replaçant la chaise comme il faut, toujours plus honteux à chaque secondes qui passent. Je sors le restaurant et adresse un mouvement de la main à Faheed toujours dans un état second mêlant malaise et sueur froide. Je marche rapidement, très rapidement jusqu'à ce que je sois sûr que le restaurant soit loin derrière moi. Je m'appuie ensuite contre un mur et reprend mon souffle, essuyant ma transpiration d'un revers de la manche. Je suis terriblement pathétique et dans ce genre de moment j'aimerais pouvoir m'enterrer et me réveiller un siècle après. Ce n'est pas la première fois que ce genre de 'crise' m'arrive, j'ai noté que j'ai toujours réagis comme ça en présence d'hommes. D'hommes qui étaient plus souvent intéressés par mon moi et mon corps... Il y avait quatre-vingt pour cent de chance (ou de malchance) pour que le rendez-vous avec Faheed tourne à la catastrophe... Alors voilà le dilemme : est-ce que je devais me rendre chez le séduisant cuisiner ? |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mar 23 Fév - 13:19 | |
| "je suis pas un grand fan de ce genre de sites pour être franc... mais si je devais me présenter sur un site de rencontres je mettrai sans doutes des détails d'avantage salaces." sa réponse te fait sourire. t'es plutôt content qu'il s'amuse à tes dépends, qu'il plaisante à tes blagues et qu'il n'hésite pas à en ajouter une couche. à dire vrai, tu ne t'attendais pas à ce qu'il entre dans ton jeu mais t'as l'impression que c'est chose faite à présent. alors tu souris, bêtement, mais tu ne réponds rien. quoi que, t'aimerais bien savoir de quels genres de détails il parle, sans pour autant oser le lui avouer. "tu devrais rejoindre ta fratrie avant de te faire tirer les oreilles alors !" il ne s'imagine pas à quel point il a raison. les khalil sont plutôt extrémistes dans leur manière de réagir et, étant donné que tu restes le seul adulte plus ou moins responsable de la fratrie, ils comptent énormément sur toi et ta présence. arriver en retard, à l'heure actuelle, c'est comme déclencher une nouvelle guerre. alors tu ne réfléchis pas plus, tu ne perds pas plus de temps. tout se déroule trop vite pour que tu puisses te donner le temps d'y apporter une quelconque importance. à tout hasard, tu lui laisses ton adresse, en te disant qu'il viendra peut-être ce soir te rejoindre pour souper en ta compagnie. t'es pas même certain qu'il soit de ton bord, mais tu tentes le coup. carpe diem, comme disait l'autre. et puis, t'es plutôt content de voir qu'il rougit, même très légèrement. quand il bafouille "ouais, euh.. pourquoi pas c'est cool, merci !" ça te fait doucement rire. t'aimes cette gêne que tu occasionnes chez lui depuis le début de votre rencontre. t'as l'impression de ne pas le laisser indifférent même si tu ignores tout ce ses intentions. "et toi qui voulais mon numéro tout à l'heure..." il attrape ton style, ton bras et relève ta manche. tu le laisses faire, un peu surpris. il y écrit son numéro, tu souris. le contact de ses doigts sur ton poignet te tend légèrement, l'attirance est là, tu la sens déjà vibrer quelque part entre ton cerveau et ton froc. tu frémis, doucement, en levant les yeux vers lui quand il te dit "je vais voir si je peux me libérer ce soir et si jamais tu me verras !" tu souris, en coin "ça marche" tu te contentes de lui répondre alors que déjà, il s'en va. tu le vois qui marche à reculons, trébuchant sur une chaise. tu ris doucement, t'as pas l'habitude de provoquer ce genres d'effets et puis, il disparaît dans l'allée et tu restes un instant au comptoir, à repasser les évènements uns par uns, dans ton esprit.
{...}
pressé par la temps, t'as filé chez tes parents, t'y a déposé le plat, discuté un moment avec tes deux frères et ta soeur, rigolé un moment tout en te disant qu'il était temps pour toi de rentrer chez toi. t'as pas pris la peine de lui envoyer un message, il avait ton adresse. t'étais sûr qu'il se pointerait, tu sais pas pourquoi. alors à vingt-heure trente, t'es arrivé chez toi, t'as filé sous la douche et t'as enfilé de quoi être suffisamment à l'aise pour cuisiner sans avoir peur de te salir. un jogging, un marcel. t'as coiffé légèrement tes cheveux, t'as rangé un peu et puis, à vingt-et-une heure, tu t'es posé sur ton sofa, et t'as attendu. tu sais pas pourquoi, mais t'étais persuadé que ça n'allait plus tarder. et puis, en voyant ton reflet dans l'écran éteint de ton téléviseur, tu t'es trouvé bien bête d'apporter autant d'importance à cette soirée toi qui ne jures que par ton travail, en ce moment. au fond, t'es pas si différent des autres, et tu trouves ça presque angoissant. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mar 23 Fév - 13:50 | |
| Arrivé chez moi, le premier réflexe fut de sauter au volant de me caisse pour rejoindre Morningside Heights et déposer sur le bureau de ma patronne le book. Nous étions peu nombreux à posséder un double des clés de la porte des enfers dans cette entreprise, et en avoir un vous place dans une position de supériorité. Avantage que je n'ai pas réellement adopté puisqu'il ne s'agit que d'une simple clé pour remettre mon travail en temps et en heure à Foxx. Je vérifie le stock de pastilles à le menthe et l'alcool dans le mini bar avant d'arroser l’orchidée de madame et retourne à Greenwich Village en moins de deux. J'ai essayé de rester le plus calme possible pour ne rien oublier dans les instructions de ma patronne et je pouvais m'estimer chanceux de ne pas avoir -encore- reçu d'appel téléphonique ou de mail me demandant de déplacer un rendez-vous pour le replacer ailleurs, dans un emploi du temps qu'aucun humain normalement constitué ne devrait pouvoir supporter. Et pourtant, dans le fond, je continue de penser à ma dernière rencontre qui me procure un mélange de tension mais aussi de bonheur. J'ai la sensation d'avoir enfin une vie ! C'est ridicule dit de la sorte et je ne l'avouerais jamais à voix haute, mais je n'ai pas l'impression de vivre mais plutôt que c'est mon travail qui m'anime comme un docile pantin. De retour à mon appartement, pour de bon, je m'écroule et ouvre mon nouveau paquet de cigarettes mentholées pour en fumer une, puis deux. Je regarde l'heure, j'ai largement le temps de me préparer... Puis mon sang se glace. Je revois les images défiler dans ma tête comme dans un film : le morceau de papier, l'écriture du cuisinier, ma main qui place la serviette entre deux pages du book que je range dans mon sac... Book que j'ai déposé dans le bureau de ma patronne sans avoir récupéré la serviette. Je lâche un énième juron en me redressant à vive allure pour faire un nouvel allé jusqu'à l'entreprise, triste signe du destin pour me montrer que je finirais sans doutes toujours au même endroit. Un jour, ce building causera ma mort.
Il est vingt-et-une heure moins vingt lorsque je sors d'une douche glaciale dans l'objectif de calmer mon excitation. Je me prépare mais dans ma tête je continue de me demander si je dois y aller. D'un côté, j'ai un mauvais pressentiment. De l'autre, je ne peux pas poser un lapin... Mais qui dis poser un lapin sous entend un rencard non ? Pourquoi est-ce que j'irais à un rencard ? Je change quatre fois de tenues, c'est maintenant clair et évident que je vais être en retard. Au final j'opte pour une chemise bleu clair fermée jusqu'au cou qui m'étouffe un peu. Les cheveux coiffés en arrière avec du gel et un jean noir, ainsi qu'une paire de chaussures italiennes aux pieds je décide de me rendre jusqu'à la dite adresse. J'ai essayé de m'habiller simple mais je sais que je parais un peu chic pour une simple soirée à faire connaissance... Mais la première impression reste la bonne non ? Quoi que, si on réfléchit bien la première vision qu'il a eu de moi fut un jeune homme qui se lève tard à moitié nu à un balcon. J'arrive dans le quartier Tribeca. Je trouve mon quartier pas vraiment clean mais là j’atteins le summum de l'insalubrité. Je marche en vérifiant plusieurs fois dernière moi, pas vraiment tranquille et espérer arriver en vie jusqu'au lieu de vie de Faheed. Je me tiens finalement, indemne, devant la porte du studio numéro 161 avec un paquet de clopes enroulé dans un ruban bleu entre les doigts. Je vérifie mon haleine, passe doucement ma main dans mes cheveux et frappe. Je n'ose pas regarder ma montre, je sais que je suis déjà bien assez en retard. Lorsqu'il ouvre la porte, je remarque ses bras musclés et tatoués dans un débardeur qui met en valeur son torse. Putain... Je reprend mes esprits pour lâcher de but en blanc « Désolé du retard. J'ai eu une course à faire. » je n'allais pas avouer que j'hésitais à venir. Je lui tend alors le paquet de cigarettes « Je savais pas quoi apporter et je savais que tu étais à sec, alors... » |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mer 24 Fév - 13:46 | |
| t'es à deux doigts de te dire qu'il ne viendra pas, à deux doigts de rire de la situation tant tu la trouves ridicule lorsqu'enfin on frappe. t'as l'coeur qui manque un battement, tu sais plus comment te comporter ni comment te présenter. mais tu fonces. c'est la première fois que ça t'arrive, la première fois que tu prends à ce point les devants et la première fois que tu te montres aussi entreprenant avec qui que ce soit. alors t'ajustes ton marcel, tu passes une main dans tes cheveux et tu ouvres. quand tu le vois, tout pimpant, tu souris en coin. t'aurais pu faire un effort sur ta tenue, tu t'en voudrais presque. tu l'observes, sans quitter ce petit sourire qui se dessine sur tes lèvres. t'es content qu'il soit là, tu t'y attendais pas... ou plus. "désolé du retard. J'ai eu une course à faire." d'un signe de tête, tu lui fais comprendre qu'il peut entrer et tu refermes la porte derrière vous. cette fois, ça y est, plus de marche arrière possible. enfin, tu n'penses pas. et puis, il se tourne et te tend des clopes. tu rigoles gentiment "je savais pas quoi apporter et je savais que tu étais à sec, alors..." tu les prends en souriant, tes doigts effleurent les siens et l'espace d'un instant, t'as l'impression que le temps se fige autour de vous. tu lèves tes yeux vers lui "t'as pensé à t'habiller, c'est déjà bien." tu ris, tu lui adresses un clin d'oeil et puis, tu l'invites à avancer jusqu'au salon. ton appartement est ridiculement petit, un studio, tout juste une pièce à vivre et une petite chambre imbriquée. mais t'as pas les moyens d'avoir plus grand et puis, la moitié de ton salaire disparaît dans le porte monnaie de ta mère pour aider le reste de ta famille. "t'avais pas besoin d'amener quoi que ce soit, cela dit en passant. merci." tu continues de sourire "installe toi seulement... c'est pas très grand, ici." tu ris doucement. "je te sers à boire ?" |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mer 24 Fév - 14:52 | |
| Je laisse le brun prendre le paquet de cigarettes en souriant « Il fait trop froid dehors pour que je vienne dénudé. » argument de merde. La chemise que je porte a autant d'effet qu'un briquet au pôle nord donc j'aurais pu venir torse-nu que ça n'aurait pas changé grand chose. J'essaie de rester calme malgré son clin d’œil à l'effet ravageur. J'ai l'impression d'être rentré dans la tanière du loup, à la fois dangereuse et envoûtante. Je souris au cuisto en retour avant de prendre place sur le canapé, ouvrant le premier bouton de ma chemise qui m'étouffe et libère une partie de mon coup. C'est vrai que son appartement ne transpire pas la richesse mais je ne dis rien, je sais à quel point ce genre de sujet peut être gênant et même si je n'ai pas à me plaindre de ma situation, je ne suis pas du genre à rabaisser les autres. Voilà au moins une chose que je ne peux pas enlever à mes parents : le mérite de m'avoir bien éduqué « Faut que tu saches à l'avance que je ne vais jamais chez quelqu'un les mains vides. Je sais pas cuisinier donc je vais pas rapporter le dessert mais j'essaie de faire plaisir... Et je dirais pas non à une bière ! » Je joins les mains en tapant nerveusement mon pied au sol. Contrairement à mon appartement, celui de Faheed est plus petit certes mais déjà un peu plus personnel, avec une âme. Moi je me contente d'évoluer dans un appartement moderne aux couleurs fades : blanc mélancolique et triste gris. J'aurais voulu quelque chose en bois, de cosy et vintage mais bon, on peut pas tout avoir. Mon regard divague quelques secondes sur la silhouette de Faheed : j'admire le temps de quelques secondes ses bras nerveux mais musclés, la courbe de son dos qui se redresse pour laisser imaginer un fessier musclé, caché par un jogging à mon goût trop ample. Je cligne des yeux avant de regarder ailleurs, un peu honteux. J'aurais peut-être du venir moins chic ? Peut-être qu'un t-shirt et une veste en jean aurait suffit. « J'espère que je t'ai pas mis trop en retard avec ta famille, cette aprèm'. » j'attrape la bière et en boit une grosse gorgée sans lâcher des yeux le jeune homme. Quelque chose chez lui m'inspire une certaine confiance, mais d'un autre côté je ne suis pas à l'aise avec lui... Non pas qu'il soit froid ou distant, non bien au contraire. Mais j'ai justement un peu peur que son caractère enthousiaste et amical ne me mette trop en confiance pour au final me faire tomber des nu « Je peux fumer à l'intérieur ou tu va m'obliger à me geler dehors ? » je dis ça tout en sortant de la poche de mon jean mon paquet de clopes ainsi que mon zippo gravé avec mon nom. |
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| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mer 24 Fév - 15:54 | |
| "il fait trop froid dehors pour que je vienne dénudé." tu ris doucement en le laissant entrer. flirter, ça en devient presque naturel en sa compagnie. t'as peur d'en faire un peu trop mais tu préfères te laisser aller en te disant que s'il supporte déjà ton comportement ainsi, il ne pourra qu'apprécier lorsque tu seras plus... calme et posé, non ? l'idée n'est pas mauvaise, tu te dis en fermant derrière vous. il trouve ses marques rapidement, faut avouer que ton taudis n'est pas très grand et même si t'en n'es pas spécialement content, t'es plutôt satisfait de la manière dont t'as réussi à l'emménager. "faut que tu saches à l'avance que je ne vais jamais chez quelqu'un les mains vides. je sais pas cuisinier donc je vais pas rapporter le dessert mais j'essaie de faire plaisir... et je dirais pas non à une bière !" tu souris, alors tu acquiesces d'un rapide mouvement de tête. la politesse, c'est une denrée rare de nos jours. t'es plutôt ravi de savoir qu'il est encore de la vieille école. celle qui vous incite à vous montrer poli lorsqu'on vous invite et à embarquer quelque chose avec soit. "va pour la bière." tu lui dis en souriant. tu te rends directement au frigo, qui n'est pas bien loin du sofa. t'imagines pas une seule seconde qu'il te regarde, à dire vrai, t'as pas l'impression de l'intéresser plus que tant et puis, tu t'en formalises pas. tu préfères laisser toutes les chances de ton côté lorsque tu auras fini de lui cuisiner quelque chose. en revenant vers lui, tu lui tends la bière sans te départir de ton sourire. "j'espère que je t'ai pas mis trop en retard avec ta famille, cette aprèm'." tu ris doucement en décapsulant vos deux bières. "t'inquiète pas pour ça. que je sois à l'heure ou non, ils se plaignent sans arrêt. mais bon..." tu les aimes aussi pour ça tes frères et ta soeur. ils sont tout pour toi, avec ta carrière. t'imaginais pas un seul instant que tu rencontrerais un garçon qui pourrait, éventuellement, s'imbriquer dans une équation que tu juges déjà compliquée à gérer. "je peux fumer à l'intérieur ou tu va m'obliger à me geler dehors ?" tu bois une gorgée avant de planter tes yeux dans les siens, très sérieux. "si tu fumes à l'intérieur, tu te déshabilles ?" tu gardes un instant cet air sérieux sur ton visage avant d'éclater de rire doucement en frappant son épaule. "je plaisante." et sans attendre, tu te lèves, tu attrapes un cendrier que tu places sur la table basse. "tiens." et tu pars chercher tes clopes sur le plan de travail... sans arrêter de rire doucement. sa tête, ça valait le coup de prendre le risque de passer pour un pervers. |
| | | Invité
| Sujet: Re: beggin' you for mercy. (favon) Mer 24 Fév - 22:29 | |
| Je hausse les épaules en faisant craquer mes phalanges, avec un air détaché. Dans le fond, j'aime mes parents aussi mais la différence entre lui et moi, c'est qu'après une journée de travail je ne pourrais pas supporter de leur rendre visite. Avec eux, c'est toujours la même rengaine : à quand des petits-enfants et une belle-fille parfaite ? Quand est-ce que je m'occuperais de la rubrique sportive d'un magazine renommé ? Faire avaler à mon père que je serais dans un bureau et non pas sur le terrain, ou dans une salle de sport, a été difficile. Si je leur avoue que je m'occuperai de la rubrique mode je peux d'ores et déjà changer d'identité. J'espère avoir un enfant, une fille plus précisément. Le problème c'est... La mère. Je n'ai pas trouvé la bonne, je ne suis même pas certain d'en vouloir une « T'es en un seul morceau donc c'est déjà bon signe. » Lorsqu'il prend un air trop sérieux je me fige aussi, stoppant la bière dans son élan pour aller jusqu'à mes lèvres. Et quand j'entends sa requête j'ai l'impression que mon sang se glace littéralement. Est-ce qu'il est sérieux ? Il en a tout l'air. Son regard noisette et sombre me laisse perplexe et pendant une demi-seconde je m'imagine enlever ma chemise devant ses yeux pour lui offrir une vue sur mon torse taillé à la perfection. Et lorsqu'il s'esclaffe en me frappant l'épaule je laisse retomber la pression, prenant une grosse gorgée de la boisson dans l'espoir de faire retomber la température de mon corps « Décidément mon torse a du mal à sortir de tes pensées... » Je le remercie pour le cendrier sans trop savoir quoi dire, allumant une cigarette pour allier alcool et nicotine. Un cocktail que j'aime autant que le gin fizz ou le bloody mary. Et pourtant, dans le fond, je continue de m'imaginer me dévêtir sous le regard ténébreux du cuisiner. Chacune de ces pensées entraîne en moi un élan de culpabilité. C'est mal, c'est pas censé me plaire de m'imaginer dans cette posture. J'essaie d'avoir les même désirs avec des femmes mais même si j'y met tous mes efforts, je reste toujours emballé par ce genre de numéros avec des hommes. « Sinon... T'as prévus quoi de bon pour nous ce soir ? » j'ai pas spécialement faim mais j'essaie de faire en sorte que la discussion change de direction. Non pas que le flirt me dérange mais j'ai un peu peur d'aller plus loin « Mes repas se limitent aux sushis et aux pâtes, ça sera pas bien compliqué pour toi qui est cuisto de m'épater ! » Je fais tomber la cendre dans le cendrier que Faheed a posé devant moi sans pour autant lâcher du regard du regard le brun. |
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