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 drama. (elirton)

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Doug Riall

Doug Riall

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MessageSujet: drama. (elirton)   drama. (elirton) EmptyJeu 18 Fév - 11:47

il pleut, ça te rend presque malade. tu détestes ce genre de temps et puis, tu détestes les inconvénients qu'il apporte avec lui. tu quittes le café dans lequel tu es resté planté toute la matinée à lire les annonces d'humeur maussade. la pluie, ça te rappelle les tranchées, la boue, les obstacles et les difficultés que vous aviez à progresser en temps de guerre. ouais, la pluie te ramène toujours là-bas, à celui que t'étais avant de revenir, celui que tu aurais pu être si t'avais pas pris cette balle. et puis, quand la température baisse, tes vieilles douleurs se réveillent. alors forcément, t'étais pas de bonne quand t'as quitté le café. tu boitais même légèrement, le capuchon relevé. t'as froid, tu tousses, mais tu t'allumes une clope. parce que ton corps a beau te prier d'arrêter tes imbécilités, tu ne cesserais jamais de défier le sort. t'es un survivant, même si tu te sens mort. et au fond, c'est peut-être parce que tu te sens ainsi que tu oses autant braver les limites. t'avais passé la matinée à mélanger discrètement du skotch à ton café, tout en prenant le temps de parcourir les annonces. tu cherches pas vraiment un job, mais t'aimes l'idée de l'envisager. alors forcément, la pluie, elle te prend de court mais tu t'en moques. tu quittes les lieux en titubant. la douleur ? l'alcool ? t'en sais rien, il n'est pas même midi et tu te dis que t'es certainement déjà ivre. le capuchon vissé sur la tête, t'avance, le regard baissé quand ton épaule percute quelqu'un. tu soupires, te retournes, tu dis "excusez-m..." et tes yeux se posent dans les siens. l'océan de douleur qui se réveille, le tourbillon d'amertume qui t'emporte et ses iris qui t'enveloppent, tu te noies. ton regard qui dévie sur ses lèvres, son nez et son visage. tes mains qui tremblent et tout un passé qui ressurgit au creux de ton estomac. tu sens tes muscles se crisper alors que ta bouche s'entre ouvre à peine "eli...sa." un prénom qui réveille des douleurs bien plus affreuses que ta jambe de bois.
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MessageSujet: Re: drama. (elirton)   drama. (elirton) EmptyMer 24 Fév - 16:33


Ayrton & Elisa
≈ second chances, they don't ever matter, people never change ≈

C’était une fin de matinée comme les autres. Ce dernier mois, son patron ne lui avait pas fait de cadeau en la faisant travailler de nuit, mais au moins, elle avait une bonne excuse pour louper les fêtes parfois trop étranges organisées par ses copines. Elisa aimait bien faire la fête, mais modérément. Pourtant, plus le temps passait et plus elle pensait que ce n’était plus de son âge. C’est vrai quoi, contrairement à Violet et Maïa, elle n’avait ni une sublime carrière, ni même un mariage à organiser. Sa vie était vide de sens et la combler en faisant la fête la rendait encore plus pitoyable qu’elle ne l’était vraiment.
Quoiqu'il en soit, c’est avec un mal au niveau du haut de son dos que Elisa sortit de l’hôpital. Il pleuvait et elle n’avait pas de véhicule pour la ramener, une collègue était venue la chercher, ce matin. Sa voiture était chez le garagiste, refusant de démarrer plus tôt dans la semaine. Ce n’était pas bien grave, l’arrêt de métro n’était pas très loin, un peu de marche ne lui ferait pas de mal, pluie ou non.

Enfin, c’est ce qu’elle pensait, jusqu’au moment où, la tête basse pour éviter de complètement inonder son visage des gouttes de pluie, elle percuta quelqu’un, la douleur au niveau de son dos montant d’un cran l’espace d’une petite seconde. Pourtant, lorsque son regard croisa l’azur de son vis-à-vis, c’est comme si la douleur physique n’existait plus. Non, là, alors qu’elle était face à cet homme qui était presque devenu un inconnu, c’était son cœur qui saignait.
Parfois, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi après tant de temps, ça continuait à faire si mal. Pourquoi à chaque fois qu’elle rencontrait un mec, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir une petite pensée pour son ex petit ami, comme un sentiment de le trahir en allant voir ailleurs. C’était insensé. C’était lui qui l’avait plaqué. Lui, qui lui avait brisé le cœur en mille morceaux, faisant d’elle cette loque qui tentait de faire bonne figure. Au final, il lui manquait autant qu’elle semblait avoir de la rancune. Il parait qu’entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas…
"eli...sa.". Ça faisait combien de temps qu’elle n’avait pas entendu sa voix ? Entendu son prénom sortir d’entre ces lèvres qu’elle avait embrassé tant de fois ? Une véritable éternité. Pourtant, il n’était pas rare qu’elle l’aperçoit, au coin d’une rue. Mais à chaque fois, il faisait bien attention à ne pas l’approcher, coupant tous contacts visuels et la fuyant le plus vite possible. C’était comme si elle avait la peste ou une autre maladie complètement repoussante. Comme si une horrible pustule avait poussé sur le bout de son nez éloignant tous êtres de sa personne.
« Ayrton », se contenta-t-elle de dire dans un premier temps, à bout de souffle comme si elle venait de courir un marathon. Il avait toujours eu une emprise étrange sur elle et les battements frénétiques de son pauvre cœur lui prouvaient bien que malgré tout, Ayrton avait encore un certain pouvoir sur elle, qu’il le veuille ou non. Il n’avait pas trop changé depuis leur dernière discussion. Depuis la fameuse rupture. Il avait toujours ses cheveux mal coiffés, cette barbe un peu trop longue et ce regard qui avait perdu de son étincelle. L’homme qu’elle avait aimé été là, enfoui sous une couche d’artifice lui donnant presque l’air d’un sans abris. « T’as l’air… en pleine forme », lâcha-t-elle poliment, l’envie de se gifler la prenant immédiatement aux tripes. Quelle idiote ! Elle ne savait tellement pas quoi lui dire qu’elle avait sorti le premier truc stupide venu.

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