Invité
 |  Sujet: ready to rock, baby ! (+Leandra ♥) Dim 21 Fév - 1:38 | |
| Comme sur un petit nuage. Voilà comment se sentait Gabriel en ce samedi soir, tandis qu'il franchissait le pas de la porte du bar où, dans peu de temps, il ferait sa représentation. C'est qu'il en avait coulé, des gouttes de stress, depuis la semaine passée, à cause de cette fameuse soirée. Et pour cause ! Son patron, à peine misogyne sur les bords, lui avait annoncé de but en plan qu'il attirait trop de nana dans son établissement durant ses concerts, et qu'il avait intérêt à trouver une p'tite avec qui faire duo pour équilibrer la balance. Gabriel avait accepté, ne voulant pas se faire virer. Seulement, les seules qu'il connaissait... Etaient ses élèves, et n'avaient donc pas tellement l'âge à se retrouver à travailler dans un bar. Ni même l'âge à se retrouver dans un bar tout court, d'ailleurs. Ainsi, dire que le pauvre garçon avait galéré, mais alors, vraiment galéré à trouver une chanteuse potentielle qui puisse l'accompagner sur scène était un doux euphémisme. Cela était peu dire, puis qu’hier encore, il n'avait encore trouvé personne, bien qu'ayant d'ores et déjà assuré le contraire à son patron en quête de nouvelles. Et puis, soudainement... Un miracle. Gabriel n'était pas croyant, mais, honnêtement, depuis cet épisode, il hésitait à le devenir : Alors qu'il faisait simplement du shopping dans un grand magasin de vêtements, il avait soudainement entendu une femme chanter. Et saperlipopette, qu'est-ce qu'elle chantait bien ! Gabriel lui avait aussitôt couru après et poursuivit jusqu'à sa cabine d'essayages, ne pouvant contenir son excitation et son soulagement. Il avait par la suite réussit à la convaincre de chanter avec lui, lui même ne savait pas quel moyen puisqu'il venait quand même de s'introduire dans sa cabine d'essayage alors qu'elle était encore en sous vetements. Il fallait croire que parfois, c'étaient les entrées en matières des éléphants en magasin de porcelaine qui primait. Qui savait si elle aurait accepté si il était simplement venu vers elle dans le plus grand des sérieux pour lui expliquer sa requête ? Ca se toruve, c'est comme ça, qu'il lui aurait fait le plus peur. Mais bon. Le plus important était là : elle avait accepté. Il lui avait donné l'adresse du bar. Ils s'étaient même dit « à demain ». Ca voulait tout dire, ça, un « a demain ». Et voilà donc pourquoi Gabouille était aux anges. Saluant le patron qu'il croisa, il lui demanda si Leandra était arrivée avant lui ou non. « Pas que je sache. Mais, ravi que tu consentes enfin à me donner au moins son nom ! » Ce a quoi Gabriel répondit... Par un rire nerveux. Il fallait dire que le patron pensait que la demoiselle avait été trouvée dès le mardi alors qu'il n'en était rien. Alors, forcément, lorsqu'il avait voulu en savoir plus, Gabriel s'était vu forcé de jouer les mystérieux. Décidant de vite s'en aller au petit backstage de l'établissement, ne savait-on jamais, le jeune homme, y ayant pris ses marques depuis longtemps déjà, posa avec habitude l'étui de sa guitare sur un banc sur lequel il s'assit ensuite. Et quelques secondes plus tard, l'instrument était dans ses mains, sangle d'ores et déjà autour de son cou, et il n'attendit pas un seul instant de plus avant de commencer les premiers accords. Naturellement, c'est la chanson everything qu'il commença à gratter, puis, à chanter avec entrain. C'est d'ailleurs alors qu'il commençait le premier refrain que la tête de Leandra apparu à son tour dans la petite salle. Ne gênant pas le moins du monde le jeune homme, celui-ci ne s'arrêta pas de jouer ni chanter, au contraire : souriant à la demoiselle, il se leva tout en continuant la chanson pour s'approcher d'elle, pas au rythme de la musique, comme s'il la mélodie et les paroles lui étaient destinées. S'en amusant même beaucoup, il lui tournait autour, haussait parfois les sourcils, se laissa même à un clin d'oeil, sans bien sûr arrêter de sourire. Et puis, une fois la chanson achevée, il s'exclama « SOLO DE GUITARE ! » avant de se déchaîner de la même manière qu'un rockeur sur sa pauvre guitare sèche qui n'avait rien demandé à personne. Et puis, une fois sa représentation de star terminée, il sourit de nouveau à la demoiselle avant de lui faire « j'espère que t'es pas stressée, ça serait con de se foutre la honte devant une centaine de personnes. » Tel un véritable prince de conte de fées, on pouvait dire que Gabriel avait les mots justes pour rassurer. C'était ce qui faisait son charme. « mais ne t'en fais pas. Si jamais une telle chose arrive, je serais là pour toi. » continua-t-il d'un ton sérieux, avant de se reprendre « enfin... pour RIRE de toi. » Ah ça, oui. Un vrai prince charmant. |
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