Invité
| Sujet: once upon an Amira (+ miss Meziani) Jeu 18 Fév - 19:51 | |
| Le soleil, c'est cool. Voilà l'exacte réflexion que Gabriel s’était faite ce matin de dimanche. Pour commencer, une fois n'est pas coutume, le jeune professeur était tombé du lit. Dans tout les sens du terme. En effet, premièrement, une soudaine maladresse ne semblait pas vouloir le quitter depuis quelques jours, pas même lorsqu'il était endormi. Mais en plus de lui avoir fait mal aux fesses, sa chute l'avait réveillé. Et il n'était que 9 am, autant dire l'aurore pour lui. Aussi bien l'aurore que l'horreur, d'ailleurs. Haha. Ahem. Mais aujourd'hui, Gab s'en était vite remis. Parce qu'il faisait beau. Incroyablement beau. Si beau, qu'il restait là, scotché à sa fenêtre, regardant la vue qu'il avait depuis sa chambre d'un air béat. Gabouille avait toujours adoré le beau temps. L'été était sa saison favorite, et sa pire ennemie, la pluie. Mais il n'était pas dupe. Il savait que le ciel était parfois très rusé, sadique, même. Et il savait comment contrer ses plans machiavéliques : il ouvrit alors la fenêtre, et passa sa tête à l’extérieur, pour s'assurer qu'il ne faisait pas quand même froid. Et le constat ne pouvait que être bon : Il faisait véritablement beau ! Les conspirationnistes crieront à l'anormalité climatique, pour sa part, il ne voyait la que la générosité du soleil. Ou bien peut-être avait-il des dettes, et se voyait dans l'obligation de faire des heures supp'. Bah. Ca, Gabriel s'en fichait bien. Le résultat était là, voilà tout ce qui comptait à ses yeux. Et comme Gab SE DEVAIT de faire honneur au soleil, Gab ne comptait pas rester là, bêtement assis à regarder la vue de sa fenêtre. Aujourd'hui, il venait de le décider, il allait faire du sport ! Parce que le sport aussi, c'est cool. Ainsi, se levant d'un bon, le jeune homme se doucha rapidement avant de s'habiller en conséquence, à savoir un pantalon de sport, un bracelet éponge, des baskets... Et c’était tout ! Ah, non c'est vrai, il avait faillit oublier : Sa casquette. Maintenant, il était prêt. Bah oui, eh. Comme s'il allait sortir dehors sans couvrir son crâne. Il était pudique, quand même. Et quant à un hypothétique tshirt, bah, eh. Il n'était pas fou. S'il faisait chaud dehors et qu'il allait faire du sport, il ne tenait pas à se sentir comme dans un sauna. Déjà qu'il était bien gentil de mettre un pantalon... Et puis, il fallait voir cela comme de la générosité : les filles allaient pouvoir mater, comme ça. Eh ouais. Après tout, monsieur était un sportif dans l'âme depuis sa plus jeune adolescence, il avait eu le temps de prendre carrure à en faire pâmer madame les vieilles dames. Mais trêve de bavardage. Ainsi, une fois près, le jeune prof sorti de sa chambre en direction du parc, tout en prenant malin plaisir à saluer tout celles et ceux qui le dévisageaient. Une fois arrivé au parc, le bol de riz commença sa petite séance par un footing tranquillou, juste histoire de s'échauffer un peu. Et puis peut-être ensuite grimperait-il un arbre ou deux, pour finir son échauffement. Normal. C'est que, les arbres aussi, c'est cool. Et les grimper, c'est encore mieux. Mais Gabriel n'eut pas le temps de penser plus à cela, car il aperçu une silhouette familière, quelques mètres face à lui : Amira. Et, de suite, un sourire qu'il ne pu contrôler naquit sur son visage. C'était un peu l'effet qu'elle lui faisait, Amira. Rien que de la voir lui redonnait le sourire, et il suffisait qu'elle soit heureuse pour qu'il se sente heureux aussi. Il avait rencontré la belle jeune femme grâce au travail de journaliste de sa mère. Et si, au début, il ne faisait que s'amuser de son agacement certain qu'elle avait contre lui, au fil du temps, ils étaient vraiment devenus amis. Même si ce que ressentait Gabriel pour la jeune femme était bien au delà de l'amitié. L'observant un peu de loin, le jeune homme pu remarquer que la jeune demoiselle semblait un poil mal en point. Fronçant les sourcils, et cette simple vision lui étant insupportable, il décida de lui octroyer son aide... À sa manière. Continuant d'avancer vers elle à pas feutrés, faisant bien attention à ce qu'il ne se fasse pas entendre, c'est quand il fut derrière elle de quelques centimètres seulement qu'il s'exprima d'un grand et magnifique « GRAAAAAAAH ! » dans le but d'effrayer la demoiselle. Et parce que Gab ne faisait jamais les choses à moitié, il n'oublia pas de prendre la posture d'une bête enragée, mains en position pour sortir les griffes et belle grimace bouche ouverte. Même après que sa belle se fut retournée, il resta dans cette position, la fixant ainsi une ou deux secondes, avant de baisser les armes et de continuer sur sa lancée, grand sourire aux lèvres « t'as une sale tête, aujourd'hui, dis-donc ! Qu'est-ce qui t'arrive ? » Délicatesse ? Ce mot-là, Gabouille ne le connaissait pas. Et c'était bien plus drôle ainsi. Sortant alors un paquet de jelly bellys de sa poche, il les tendit à la jeune femme. « un bonbon ? » Puis, comme pour lui montrer que ceux-ci n'étaient pas empoisonnés, il en prit un lui-même qu'il se lança en l'air pour le réceptionner directement dans sa bouche, grande ouverte. S'il restait un homme maladroit, monsieur le sportif avait quand même conservé une certaine agilité lors q'il s'agissait de lancer des choses. |
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